31 octobre : Lisbonne 5/5
2 et 3 novembre : Cabo Espichel

Nous quittons Lisbonne ce matin, et nous allons quand même vous montrer l’endroit assez particulier qui nous a accueillis pendant 6 nuits. C’est une ancienne usine de munitions transformée en centre d’art qui offre aussi des places réservées aux campings-cars et les services ad hoc (eau, vidange, douche, WC, machine à laver, …). Ce centre d’art accueille des concerts de musique presque tous les soirs, allant du jazz moderne aux rythmes brésiliens. Heureusement ils s’arrêtent vers 23h30 et les nuits sont parfaitement calmes.

Nous refermerons avec soin le portail derrière nous

Aqueduc d’Águas Livres (aqueduc des eaux libres) : Construit entre 1731 et 1799, par volonté royale, l’aqueduc d’Águas Livres constituait un vaste système de captage et de transport d’eau par gravité. Classé Monument National depuis 1910, il est considéré comme un remarquable ouvrage de génie hydraulique.

Le tracé choisi coïncidait, dans les grandes lignes, avec le tracé de l’ancien aqueduc romain. Sa construction n’a été possible que grâce à une taxe appelée Real de Água, prélevée sur les produits essentiels tels que l’huile, le vin et la viande.

Le système, qui a résisté au séisme de 1755, est composé de :
– Une section principale, longue de 14 km
– Plusieurs sections secondaires conçues pour transporter l’eau d’une soixantaine de sources
– Cinq galeries alimentant une trentaine de fontaines de la capitale
Au total, le système d’aqueduc d’Águas Livres, à l’intérieur et à l’extérieur de Lisbonne, atteignait une longueur d’environ 58 km au milieu du XIXe siècle et ses eaux n’ont plus été utilisées pour la consommation humaine à partir des années 60.

La traversée de la vallée de l’Alcântara, d’une extension de 941m, est composée de 35 arches dont, parmi elles, la plus grande arche en pierre au monde avec 65,29 m de haut et 28,86 m de large. Elle est visible sur la photo ci-dessous.

Le pont du 25 avril que nous allons emprunter pour franchir le Tage et le Christ Roi sur la gauche.

Inauguré en 1966 sous le nom de pont Salazar, il a été rebaptisé pont du 25 avril après la révolution des œillets en 1974. Le tablier de 2278 m est soutenu, 70 m au dessus du Tage, par deux pylônes de 190 m. En 1999, une voie ferrée, fixée sous le tablier routier, a été mise en place.

Nous arrivons au Cristo Rei, réplique réduite du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro. Elle fut érigée en 1959 pour remercier Dieu d’avoir épargné le Portugal lors de la seconde guerre mondiale.

Le piédestal qui supporte la statue de 28 m de haut, est à 85 m au dessus du sol

et son accès (par ascenseur 😉) permet d’avoir une vue globale du pont.

Belle prouesse technique que l’accrochage du tablier ferroviaire 👍

Lisbonne et sa place du commerce (entre les bâtiments bleu et jaune). Dans le fond, le pont Vasco de Gama déjà mentionné précédemment.

Dernière vue sur le port de Lisbonne avant de poursuivre plus au sud.

Arrivée au cap d’Espichel. Nous bivouaquerons au pied du phare, seuls…

Au soleil couchant, le ciel s’embrase !

Le repos au pied du phare

31 octobre : Lisbonne 5/5
2 et 3 novembre : Cabo Espichel

2 Commentaires

  1. Jean-Marie 04/11/2021 à 18:05- Répondre

    Superbe, J’adore cette ville. Merci pour les infos.
    Bonne route vers l’Algarve
    Simone et Jean-Marie

  2. Marie Cecile 04/11/2021 à 14:33- Répondre

    Quel contraste entre vos nuits à Lisbonne et celle ci au pied du phare !! Magnifique !

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