13 juin : Corfe Castle
15 juin : Ringstead Bay

Comme nous avons eu hier un petit problème technique avec notre première vidéo issue du drone, nous vous remettons ci-dessous le lien qui devrait fonctionner :

Ce petit correctif étant fait, nous vous proposons de découvrir le musée du tank de Bovington qui présente tout simplement la meilleure collection de tanks au monde. Tous les conflits majeurs du dernier siècle sont représentés depuis la boue de la Somme en 1916 aux plages de Normandie et aux déserts d’Iraq.

Avant de vous présenter les chars, une petite précision : à l’origine au Royaume-Uni le projet de char portait le nom de « landship », littéralement navire terrestre, ce qui illustrait bien le concept recherché : puissance de feu, protection des hommes, mobilité. Ce projet était d’ailleurs géré par la Royal Navy. Le projet devant rester secret et le nom étant trop explicite, l’amirauté a décidé de renommer le projet « tank », qui signifie réservoir en anglais, et ne risquait donc pas de révéler sa nature. Malins les anglais 👍

Nous voilà dans le musée ! En 1480,  Léonard de Vinci avait déjà imaginé un tank  😜

Little Willie est un prototype de développement du char britannique Mark I. Construit à l’automne 1915, il est le premier prototype de char achevé dans l’histoire. Little Willie est le plus ancien exemplaire de char encore conservé ; il est l’une des pièces les plus célèbres du musée des blindés de Bovington. Il n’est jamais allé sur le champ de bataille.

Côté droit du char Little Willie.

Le Mark I est un char britannique utilisé à partir de 1916, lors de la Première Guerre mondiale. Il fut le premier char d’assaut opérationnel au monde.

Certains chars Mark I sont mâles, d’autres femelles 🤔 Comme vous ne le savez sans doute pas, comme nous, voici l’explication : les chars équipés d’appendices latéraux avec des canons sont des mâles, ceux équipés d’appendices latéraux avec des mitrailleuses (comme l’image ci-dessus) sont des femelles. Le modèle ci-dessous, asexué, permet de voir l’intérieur.

C’était très bruyant et très inconfortable pour l’équipage. Lorsque le char était touché, l’équipage avait très peu de chance de sortir vivant de celui-ci.

Le char Renault FT-17

Le Tigre allemand

Le Panther allemand

Le Panzer II allemand

Heureusement que le blindage était là !!

Quand la chenille passe…

Un petit char Ferret utilisé par l’OTAN

D’autres petits chars

dont celui-ci équipé d’un canon lance-flamme. La remorque derrière contenait le gasoil projeté par le lance-flamme pour des raisons d’autonomie et de sécurité, mais limitait les capacités de manoeuvre rapide.

Et voici le Sherman Duplex Drive qui servit lors du débarquement. Les parois en tissus imprégné se relevaient pour constituer une coque au dessus du char qui lui permettait de flotter. Seul le conducteur restait à bord, les autres membres de l’équipage attendaient la sortie de l’eau debout sur le char, juste derrière l’écran de flottaison, pour retourner à l’abri dans le char. Il équipa 8 bataillons de chars américains, britanniques et canadiens pour le D-day.

Deux hélices ont été rajoutées à l’arrière pour assurer la propulsion du char

Les chars à roues sont aussi représentés. Plus agiles mais moins protégés, ils sont affectés à des missions spécifiques, souvent de reconnaissance.

D’autres chars parmi les 300 exposés, mais nous n’avons pas retenu tous les noms 😉

Le Mark VIII de l’entre-deux-guerres

toujours aussi confortable à l’intérieur

Défilé à Londres en 1919 pour célébrer le rôle majeur joué par les chars dans la défaite de l’armée allemande.

Char de transport (vivres, gasoil, munitions, blessés) avec quatre portes latérales

Char de déminage dont les chaines fixées à l’avant sur le rouleau en rotation rapide frappent le sol pour faire exploser les mines.

Un très intéressant écorché de tank Centurion Mark III qui permet de voir tout l’intérieur de celui-ci ainsi que les 5 membres d’équipage à leur poste.

Une belle scénographie nous replonge ensuite dans l’ambiance des tranchées

Nous avons aussi pu suivre une présentation dynamique en extérieur (et poussiéreuse !)

Le char passe rapidement sur de grosses poutres en bois et l’on voit bien sur la photo le travail d’amortissement réalisé par les chenilles.

En conclusion, un musée très intéressant dans lequel il faut passer au moins une journée pour le savourer pleinement ! Nous avons de la chance, nos billets sont valables un an 😇

13 juin : Corfe Castle
15 juin : Ringstead Bay

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