14 août : Tbilissi 1/2

Libérés de nos contingences de blog, nous partons ce matin découvrir la capitale de la Géorgie. Nous repassons, mais de jour cette fois, sur le parvis de la cathédrale de la Trinité. La cathédrale de la Sainte-Trinité de Tbilissi ou Tsminda Saméba est la cathédrale de l’Église orthodoxe apostolique géorgienne à Tbilissi. Elle a été construite en 2004 et vouée à la sainte Trinité. Elle est le siège du Patriarcat de Géorgie.

Cette nouvelle cathédrale, construite sur la colline de Saint-Élie fut inaugurée en 2006. Elle est la plus grande église du Caucase méridional. La décision de construire la cathédrale a été prise en 1989 pour les mille cinq cents ans de l’autocéphalie de l’Église géorgienne et en préparation du deuxième millénaire de la chrétienté.

La cathédrale (sans la croix) mesure 68 mètres de hauteur, 77 mètres de longueur d’est en ouest, 65 mètres de longueur du nord au sud, et a une surface de 5 000 m2 environ. Elle peut accueillir 10000 personnes.

Pour commencer notre découverte de Tbilissi, nous passons devant le palais présidentiel construit en 2009 par l’ancien président de la République Mikheïl Saakachvili. Actuellement la Présidente ne vit pas dans ce palais. Il ne sert que pour les réceptions officielles. Les mauvaises herbes commencent à proliférer…

La Présidente de la Géorgie n’est autre que Salomé Nino Zourabichvili, née le 18 mars 1952 à Paris, ancienne diplomate française. Elle est la cousine germaine de l’historienne Hélène Carrère d’Encausse, récemment décédée.

Fille d’immigrés géorgiens installés en France, elle a été nommée ambassadrice de France en Géorgie par Jacques Chirac en 2003. Quelques mois plus tard, l’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement en Géorgie, après la révolution des Roses, lui permet d’obtenir la citoyenneté géorgienne : elle devint ainsi la première personne à posséder les deux nationalités. Elle est présidente de la Géorgie depuis 2018 et la première femme à être élue à la tête de ce pays.

Nous poursuivons vers le centre-ville. Nous passons devant un hôtel à la façade très élaborée. C’est joli.

Certaines avenues sont très larges et nous empruntons donc des passages souterrains. Les murs sont décorés de grandes fresques en noir et blanc.

Nous poursuivons sur la place Orbeliani où de nombreux fleuristes officient. Entre les plantes du parc et celles des fleuristes, l’endroit est assez agréable à l’œil et ombragé 😜 !

En extrémité de place, une jolie fresque épique décore la façade d’une maison.

Nous poursuivons nos déambulations pour découvrir l’architecture locale.

Et ses surprises.

L’opéra de Tbilissi ou officiellement théâtre géorgien d’opéra et de ballet Paliachvili est la principale salle de ballet et d’opéra de la ville. Il a été fondé en 1851, du temps de l’Empire russe.

Le théâtre national académique Roustavéli est le plus grand théâtre de Géorgie. Le bâtiment a été construit en 1901. En 1921, le théâtre fut nommé Roustavéli en l’honneur du poète géorgien Chota Roustavéli.

Par hasard nous tomberons sur ce bouquiniste qui parle un peu français, langue qu’il a étudié à l’université mais c’est loin, il a 83 ans 🙄 Il rêvait d’aller à Paris mais avec l’URSS il n’a pas pu le faire et maintenant il est trop âgé. En clin d’œil nous repasserons le voir le lendemain pour lui offrir une tour Eiffel en porte-clés ce qui lui fera très plaisir. Nous apprendrons aussi que les températures actuelles sont inhabituelles pour les Géorgiens. Pas de chance pour nous 🥵

Nous passons ensuite devant la plus ancienne école de la ville.

Nous arrivons ensuite devant le Parlement de Géorgie qui est l’organe législatif monocaméral du pays.

À la suite de la révision de la Constitution de 2017, les élections législatives de 2020 sont les dernières à appliquer l’ancien système électoral. La nouvelle constitution géorgienne instaure un régime parlementaire qui doit à terme voir le président élu au scrutin indirect par un collège électoral composé des membres du parlement et de ceux des conseils régionaux et municipaux. Le parlement ainsi que le Premier ministre voient leurs pouvoirs élargis au détriment du président, qui devient un chef d’État honorifique. Le nombre de parlementaire est par ailleurs augmenté de 150 à 300, tous élus à la proportionnelle intégrale, avec un seuil électoral de 5 %.

Le mandat de la présidente Salomé Zourabichvili, dernière à être élue au scrutin direct en novembre 2018, est exceptionnellement étendu jusqu’en 2024, son mandat et celui du parlement issu de ces élections devant être renouvelés cette année-là, le nouveau parlement procédant peu après son élection à celle du chef de l’État au sein du collège électoral.

Sa façade est rafraîchissante 😉. Le bâtiment ne se visite pas.

Construite au début du 19ème siècle, la place de la Liberté est d’abord baptisée en l’honneur du général Ivan Paskevitch, qui conquiert Erevan en 1827. La place porte également le nom de cette ville à l’époque impériale. Elle devient une première fois place de la Liberté lors de la première indépendance du pays entre 1918 et 1921. Durant la période soviétique, la place est nommée une première fois en l’honneur de Lavrenti Beria puis rebaptisée place Lénine en 1956 😉. Avec l’indépendance proclamée en 1991, elle prend son nom actuel.

Tout au long de son histoire, elle est un lieu de rassemblement prisé des manifestants géorgiens. En 2005, les présidents géorgien Mikheil Saakachvili et américain George W. Bush (qui sera victime d’une tentative d’assassinat à la grenade) s’adressent sur la place à une foule de 100 000 personnes à l’occasion du 60ème anniversaire marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le 23 novembre 2006, le monument à la Liberté représentant Saint Georges de Lydda terrassant le dragon, sculpté par Zourab Tsereteli, est inauguré au centre.

Sur notre parcours l’architecture n’est pas homogène 🙄. Les vieilles maisons géorgiennes côtoient le modernisme.

Il reste par endroit des morceaux de remparts, la ville ayant tout de même été fondée au 5ème siècle de notre ère.

La Tour de l’horloge présente une architecture assez particulière. Elle fut bâtie par le maître marionnettiste Rezo Gabriadze lors de la rénovation de son théâtre en 2010. Toutes les heures, une porte s’ouvre vers le sommet et un ange en sort pour frapper la cloche avec un marteau.

Il est temps de s’hydrater 😉

Nous nous arrêterons boire une délicieuse limonade « maison » au café Leila à la décoration surprenante.

Nous franchissons la rivière Koura par le Pont de la Paix, construction moderne emblématique de la ville. Il fut officiellement ouvert le 6 mai 2010. Le pont offre une vue sur l’église de Metekhi, la forteresse Narikala et la statue du roi Vakhtang Gorgassali, fondateur de la ville, d’un côté et le pont Baratachvili et la Résidence présidentielle (inoccupée) d’Avlabar.

La passerelle d’une largeur variable entre 12,00 et 19,00 mètres est horizontale et se trouve à huit mètres au-dessus du fleuve. Sa couverture est composée d’une ossature métallique très aérienne en forme d’oméga.

Une partie de la ville se trouve sur les hauteurs et, compte tenu de la température, nous ne monterons pas à pied.

Nous prendrons le télécabine pour nous rendre à la forteresse Narikala. La forteresse a été créée au 4ème siècle. Elle a été considérablement agrandie par les Omeyyades au 6ème siècle et plus tard, par le roi David le Bâtisseur (1089-1125). Les Mongols l’ont rebaptisée Narin Qala (c’est-à-dire, « petite forteresse »). La plupart des fortifications existantes datent du 16ème et 17ème siècle. En 1827, des parties de la forteresse ont été endommagées par un tremblement de terre et démolies.

Une belle vue sur la ville nous y attend ! Le palais présidentiel vu sous un autre angle.

Les deux « tubes » au pied du palais devaient servir de salles de concert et d’exposition, mais à priori cela ne fonctionne pas.

Cette statue appelée Kartlis Deda, en aluminium de 20 mètres de haut, est le symbole de Tbilissi. Elle représente une femme tenant une épée dans une main et un verre de vin : métaphore de la Géorgie accueillant chaleureusement ses visiteurs et combattant avec ardeur ses ennemis.

Belle vue sur l’église de la Trinité à côté de laquelle nous sommes posés. Nous redescendons vers le centre-ville en passant par le jardin botanique qui est ombragé 😜 !

Il est temps de prendre le goûter 😜. Nous irons chez « Liel Chimney Cake & Coffee ». La conception de cette glace est un vrai travail d’artiste 😊. Tout d’abord, on transforme le pâton en un petit boudin que le pâtissier enroule délicatement autour d’un moule. Ensuite, la pâte est cuite dans un petit four pendant environ 5mn préalablement badigeonnee d’eau sucrée.

Une fois cuite, on laisse la pâte refroidir et on la recouvre ensuite soit de noix de coco, soit de cannelle…

Puis, on badigeonne l’intérieur de chocolat blanc ou au lait, suivant les goûts… on y rajoutera 3 fruits différents (framboises, bananes, fraises, kiwi ou myrtilles) puis de la glace arrosée ou non de chocolat !

Et voilà le résultat… un vrai plaisir des yeux et de gourmandise 😜 ! On s’est régalé. Cest ici : https://maps.app.goo.gl/134HDUQ38gmjWAKw9

Après cette belle pause gourmande, revigorés, nous avons pris le chemin du retour.