15 août : Tbilissi 2/2

Aujourd’hui nous poursuivons notre découverte de Tbilissi. En quittant le camion, nous faisons toujours le tour de celui-ci pour vérifier que tout est bien fermé et notre regard est attiré par…

Nous aurons donc prochainement le « plaisir » de découvrir MAN Géorgie à Tbilissi 😮 Étonnant que les deux réservoirs se mettent à fuir en même temps, dont l’un sérieusement vu les taches au sol, dans des angles identiques… Problème de torsion ??? A voir donc.

Nous descendons vers le centre-ville et voici la belle église Metekhi et la statue équestre de Vakhtang 1er Gorgassali, roi de Kartlie et fondateur de la ville en 458, vues depuis le pont de Metekhi qui enjambe la Koura (ou Mtkvari). La Koura est un fleuve qui s’écoule d’Ouest en Est entre le Caucase proprement dit et le petit Caucase. Elle était appelée Cyrus dans l’Antiquité. La Koura est le plus grand fleuve de Transcaucasie, sa longueur totale est de 1515 kilomètres. Il prend sa source à l’extrême nord-est de la Turquie, dans le Haut-plateau arménien et se jette dans la mer Caspienne au sud de Bakou (capitale de l’Azerbaïdjan) par un vaste delta alluvionnaire.

L’église de Metekhi date de 1289. Elle a été construite sur les restes de la première église datant du 5ème siècle. Les murs sont très décorés autour des fenêtres.

Vue sur le quartier de Meidan et la place du même nom en bas à gauche.

Le pont de la liberté vu sous un autre angle.

La place Meidan. À l’époque tsariste, la place Meidan accueillait le bazaar principal de Tbilissi. Aujourd’hui, elle est traversée par une circulation intense.

Nous nous arrêterons donc à Meidan Bazaar. C’est un marché animé installé dans des tunnels en briques, avec objets artisanaux, épices, confitures, vins et tricots géorgiens classiques. Situé dans le quartier Meidan, le bazaar est le plus vieux centre commercial du Causase. Situé sur la route de la soie, ses activités remonteraient au 4ème siècle.

L’église arménienne Saint-Georges date essentiellement du 18ème siècle avec des origines au 13ème siècle. L’intérieur a été restauré par la diaspora arménienne en 2012-2015.

« Gloire à l’Ukraine » est écrit sur ce pan de mur. Pour mémoire, la guerre de 2008 entre la Géorgie et la Russie a fait perdre à la Géorgie deux provinces : l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Suite à cette guerre, ces deux provinces sont passées sous le giron de la Russie. Malheureusement, on peut y voir une certaine similitude avec ce qui se passe en Ukraine…

L’église de Jvarismama (dont on a oublié de photographier l’extérieur 😱) présente de très belles fresques. Normal, elles sont toutes neuves. Jésus, la Vierge, St Nicolas, St Nino, Moïse, le massacre des moines de Garédja,… les thèmes abondent.

Le quartier de Bethlemi avec ses belles maisons géorgiennes.

L’opéra de Tbilissi ou théâtre géorgien d’opéra et de ballet Paliachvili vu sous un autre angle qu’hier. Belle construction.

Nous nous arrêterons à la galerie nationale visiter l’exposition consacrée à Niko Pirosmani (1862-1918), le plus célèbre peintre naïf géorgien. Il est très connu pour ses représentations des animaux et des scènes rurales.

Les scuptures originales de Vajha Melikishvili (1936-2004)

David Kakabadzé est né le 20 août 1889 à Kukhi en Iméréthie (Géorgie, à l’époque dans l’Empire russe) et mort le 10 mai 1952 à Tbilissi en Géorgie (à l’époque en URSS), est un peintre géorgien d’avant-garde, graphiste et scénographe qui fut aussi un érudit de l’art, un innovateur dans le domaine de la cinématographie, ainsi qu’un photographe. Ses œuvres combinent interprétation novatrice de l’art moderne européen et tradition nationale géorgienne. En 1948, sous la pression des autorités, il abandonne sa façon de peindre et s’adapte au dogme du réalisme soviétique…

Olga Florenskaya est une artiste-peintre russe née en 1960 à Saint Petersburg. Elle est l’auteur de diverses œuvres en céramique, panneaux et objets. Son travail actuellement consiste à réaliser des enseignes à partir du bois, du fer etc… C’est très original.

Un petit bain de pieds bien agréable 😜 par cette chaleur !

Après ce rafraîchissement imprévu, nous voilà tout requinquer pour reprendre le chemin qui nous ramènera à notre bivouac près du cimetière arménien et de la cathédrale de la Sainte Trinité.

Ce soir, nous dînerons à nouveau au restaurant Home Kitchen près de notre bivouac (nous ferons 3 délicieux repas avec tout ce qui nous aura été servi). Nous sommes surpris du nombre de clients russes. Dès notre arrivée en Georgie, nous avions été étonnés de voir autant de véhicules immatriculés en Russie. Ce sont majoritairement de jeunes hommes entre 25 et 40 ans, avec femmes et enfants pour certains. Nous apprendrons, en discutant avec eux, qu’ils ont quitté la Russie car ils sont contre la guerre de Poutine avec l’Ukraine et ne veulent pas prendre les armes. Cet échange nous aura mis face au désarroi de ces jeunes hommes qui pourrait être nos enfants…