22 juillet : L’oiseau mécanique
25 et 26 juillet : Trois-Rivières

183680 km : Après un dernier déjeuner partagé ensemble, nous quittons France et Yves pour poursuivre notre périple.

C’est toujours difficile de partir avec avoir passé de si bons moments ensemble et… si complices  ! Nous avons déjà connu la difficulté des aux-revoirs lorsque nous avons quitté Dana et Bryan à Terre-Neuve  ! C’est la richesse du voyage de faire de belles rencontres mais la séparation est toujours remplie d’émotions… On reste en contact et on se reverra 😊 !

On a constaté plusieurs fois que les québécois sont très attachés à leurs racines françaises… plus que les français 🤪 ! Un boulevard Louis XIV en France… Impensable !! La préservation de la langue française est aussi très importante pour eux. Les panneaux de circulation STOP sont marqués ARRET. KFC (Kentucky fried chicken) s’écrit PFK (poulet fris du Kentucky) et les anglicismes sont bannis 😜 !

Nous arrivons à Wendake, village huron. Wendake est une réserve indienne de 2,25 km2 enclavée dans le territoire de la ville de Québec. Wendake signifie « chez les Wendats ». Quelques panneaux sont en langue huronne.

Petite visite du musée Huron. Les peuples wendats habitaient au début du 17ème siècle, de manière semi-sédentaire, un vaste territoire appelé « Huronie », situé au sud-est du lac Huron en Ontario. La forte demande en fourrures des européens mit les peuples amérindiens en concurrence et une forte inimitié s’est instaurée entre les Iroquois de la confédération des Cinq-nations et la confédération Wendate. Le conflit aboutit à l’invasion par les Iroquois de la confédération Wendate en 1648. Les survivants sont venus se réfugier dans la région de Wendake et la ville fut fondée en 1697. Le site est assez touristique…

Nous allons visiter une maison longue. A l’origine, les Hurons habitaient des « maisons longues » (Annonchia). Elles faisaient entre 6 à 8 mètres de large, 7 à 8 mètres de haut et une longueur variant de 10 à 70 mètres en fonction du nombre de familles qui y habitaient. Ces « maisons longues » pouvaient abriter jusqu’à 20 familles d’un même clan.

Le fumoir attenant.

Notre guide local.

Nous quittons Wendake à la recherche de notre bivouac du soir qui sera sur le parking d’une micro-brasserie. Comme il s’agit d’un bivouac Terego, nous sommes « obligés » 🤣 d’aller acheter quelques breuvages à base de houblon 😜 ! La nuit, le parking est vide.

183724 km : Ce matin, nous partons en direction du Parc National de la Jacques-Cartier… la Jacques-Cartier est une rivière d’où ce nom féminin un peu surprenant 😜 !

Le bureau d’accueil met à disposition gratuitement des moyens de transports pour petits enfants. On se sert, on part avec… et on les remet à leur place après utilisation ! Trop simple 🙂

Petite explication pour les pêcheurs : la pêche au saumon est interdite et tout saumon attrapé doit être remis à l’eau. Si on pêche un omble de fontaine ou un ouitouche, ils doivent être pesés et déclarés au service d’accueil du parc.

Comme nous sommes arrivés tard, nous ferons la petite balade des cascades qui fait environ 6 km.

Les piliers du pont sont constitués d’un coffrage en bois rempli de rochers, tout simplement. Une protection métallique est ajoutée du côté amont.

Les petits sentiers habituels du Canada 😉

Sur le parcours, il y a des petits panneaux sur les arbres pour nous apprendre à les reconnaître et en savoir un peu plus sur leurs particularités.

Et comme nous sommes sur le sentier des cascades…

Dès que l’on rentre dans les bois, les points de vue sont toujours très limités.

La rivière Jacques-Cartier.

Moyennant une petite taxe, nous pourrons dormir sur le parking du parc.


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