23 octobre : En route pour la Roumanie
25 octobre : Bucarest 2/3

168206 km : Ce matin, nous partons visiter Bucarest, capitale de la Roumanie depuis 1859. Elle compte 1,9 million habitants. Plusieurs séismes, incendies et guerres ont partiellement détruit la ville ce qui fait que l’urbanisme bucarestois est éclectique. Nous allons découvrir tout cela au cours des 3 jours que nous consacrerons à la visite de Bucarest.

Il y a un arrêt de bus juste à côté de notre bivouac. Nous utilisons donc ce mode de transport pour nous rendre au centre-ville qui se trouve à 14 km soit presqu’une heure de trajet 😊 car il y a beaucoup de feu rouge et de circulation !

Le bus nous dépose près de la Place du 21 décembre 1989. Elle commémore la révolution roumaine de 1989 qui a abouti au renversement et à l’exécution du dictateur communiste Nicolae Ceaușescu et de son épouse. Cet événement inaugure le début de la métamorphose du régime communiste en démocratie parlementaire, et de la nomenklatura en une bourgeoisie libérale.

De tous les pays de l’Est ayant renversé les régimes en place après la chute du mur de Berlin dans la période allant de l’automne 1989 à 1991, la Roumanie est, avec la Russie, le seul où cette métamorphose coûta des vies. Selon l’Institut de la révolution roumaine de décembre 1989, il y a eu 1 165 morts.

Dans le fond, le théâtre national Caragiale de Bucarest. Il a été créé sous le nom de « Teatrul cel Mare din București » («Grand Théâtre de Bucarest») en 1852. En 1875, le théâtre fut officiellement désigné comme le Théâtre national. Durant la Seconde Guerre mondiale, le théâtre a été détruit par les bombardements de la Luftwaffe. Le nouveau bâtiment date de 1973.

Le mémorial en bas à droite de la photo commémore les victimes de la révolution de 1989.

La Maison Filipescu-Cesianu est l’une des rares demeures aristocratiques de la Belle Époque de Bucarest ayant survécu au chamboulement urbanistique de l’époque communiste. Elle accueille aujourd’hui le Musée des Âges, musée anthropologique qui raconte 300 ans de l’évolution de la société roumaine.

Le musée étant fermé, nous en avons profité pour faire un petit tour dans le jardin.

La Bibliothèque Centrale de l’Université Carol 1er est le siège de la plus ancienne bibliothèque universitaire de Bucarest. Elle existe depuis 125 ans et a été dès le début destiné aux étudiants.

La statue équestre représente Carol 1er qui fut proclamé roi de Roumanie le 26 mars 1881. Il est le premier souverain de la maison de Hohenzollern-Sigmaringen à régner sur le pays, dynastie qui demeurera à la tête du royaume de Roumanie jusqu’à la proclamation de la république en 1947 par le gouvernement communiste.

L’Athénée roumain fut inauguré en 1889. L’Orchestre philharmonique George Enescu y présente des concerts et le Festival international de musique « George Enescu » s’y déroule chaque année.

La statue de George Enescu. George Enescu est un compositeur franco-roumain, né le 19 août 1881 à Liveni (Moldavie roumaine) et mort le 4 mai 1955 à Paris.

Nous passerons ensuite devant le musée national George Enescu qui se trouve dans le palais Cantacuzino. Ce musée retrace la vie et l’œuvre de George Enescu, qui fût donc l’un des artistes les plus remarquables de Roumanie. Il fut violoniste virtuose, chef d’orchestre, pianiste et pédagogue. George Enescu a commencé à jouer du violon à l’âge de 4 ans et seulement deux ans plus tard il commença à composer ses propres œuvre !

Notre promenade nous amène ensuite devant l’église Saint-Nicolas qui date du 19ème siècle.

Puis devant le théâtre de l’Odéon. Le bâtiment a été construit en 1911. C’est une des scènes les plus connues de cette ville pour le spectacle vivant. L’institution a été créée en 1946.

Petite pause déjeuner : la coutume veut que nous goûtions les bières des pays que nous visitons, et voici donc notre première bière roumaine, qui semble être la plus populaire 👍 ! Il nous restera à goûter le vin 😜… Le voyage n’est pas toujours un moment facile lorsqu’il s’agit de découvrir la culture d’un pays 🤣 !

Au moment de payer l’addition, nous découvrons que le service n’est pas inclus. Aussi la note vous suggère un barème, complété par deux exemples de calcul. Il vous reste à indiquer votre choix au serveur. La technique commerciale de l’alternative est universelle 😉🙂 (PS : 5 leu roumain (RON) = 1 €)

Apres cette pause-déjeuner sympathique, nous poursuivons notre découverte de Bucarest. Nous voilà devant le Cercle Militaire National. Le palais du Cercle militaire national est le siège de l’institution militaire roumaine depuis la 1ère guerre mondiale. Il accueille également les activités culturelles de l’armée roumaine.

Nous passerons ensuite devant le musée National de Arts de Roumanie, ancien Palais Royal et le plus important musée d’art de Roumanie. Il a été ouvert en 1950 à Bucarest sur la place de la Révolution, à l’intérieur du palais royal du 19ème siècle. Le musée national d’Art de Roumanie fut organisé sur la base de la collection privée du souverain Carol Ier, composée de 214 œuvres. Le musée présente aujourd’hui 3 000 peintures et sculptures.

Nous nous dirigeons ensuite vers la vieille-ville de Bucarest et nous passons devant la Banque Nationale de Roumanie. Elle fut créée en avril 1880 et fait partie du système européen de banques centrales. Le bâtiment fut terminé en 1890 après 10 ans de travaux.

Faire des photos oblige parfois le photographe à prendre des positions assez surprenantes 🤣 !

Une jolie brasserie.

Quelle belle librairie ! On y trouve des livres en français, notamment des auteurs classiques. On a remarqué que beaucoup de roumains parlent ou comprennent le français. Bucarest était surnommee Micul Paris, qui signifie « Petit Paris », ou encore « le Paris des Balkans ». On comprend mieux cet engouement pour la langue française 😊.

En allant chercher le bus qui nous ramenera au bivouac, nous passons devant l’Académie des Sciences Médicales. Le bâtiment est joliment éclairé et nous n’avons pas résisté à le photographier.

Pour rejoindre notre bivouac, il nous faut traverser la voie rapide qui porte très bien son nom. On emprunte une passerelle qui nous permet d’échapper à une traversée périlleuse de la chaussée 😱.

Beaucoup de bâtiments étaient en cours de restauration ou fermés, espérons que demain, nous aurons plus de chance pour la visite des musées.

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