24 octobre : Bucarest 1/3
26 octobre : Bucarest 3/3

168206 km : C’est reparti pour une nouvelle journée à Bucarest. Notre bus nous déposera devant le Musée National d’Histoire naturelle. Non, nous ne nous sommes pas levés au milieu de la nuit pour aller le visiter… on vous rassure 😉 ! C’est tout simplement que nous avions oublié de photographier l’entrée du musée lors de notre visite 😁 (photo prise le soir lors de notre retour au bivouac Camping Hub)

Le batiment date de 1834 et abrite le musée depuis 1906. Les collections comportent des spécimens ostéologiques, zoologiques, minéralogiques, géologiques, paléontologiques et ethnologiques, auxquelles s’ajoute une vaste bibliothèque, des dessins, vélins, esquisses, cartes, schémas, tableaux, et divers objets ayant appartenu aux savants et explorateurs passés.

La taille remarquable du bâtiment du musée permet d’exposer une grande partie de la collection, avec près de deux millions de pièces. Le circuit offre la possibilité de découvrir toutes sortes d’animaux des plus gros au plus petits. Très frequenté par les scolaires, ce musée propose de nombreuses expositions interactives et des jeux éducatifs.

Et même une grotte… qui a tout d’une vraie grotte avec ses stalactites et ses stalagmites !! Seules manquent les chauves-souris 😁

Le clou de la visite est cet imposant squelette de dinosaure !

L’espace réservé aux papillons est assez esthétique, cela change des papillons piqués sur des planches les uns à côté des autres. Dans chaque petit cadre figurent les différentes phases de l’évolution des papillons avec un petit numéro qui permet de suivre celles-ci. C’est super 👍

Après le Musée d’Histoire Naturelle, nous ne ferons que passer devant le Musée National de Géologie très fréquenté également par les scolaires ! Le bâtiment date de 1907. Le musée abrite une collection de 80 000 échantillons de roches, fossiles et minéraux de Roumanie.

Le Musée National du Paysan Roumain a été fondé en 1990 pour sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel des arts et traditions populaires rurales roumaines. C’est un musée « témoignage ». Il a été créé le 1er octobre 1906, par l’effort de plusieurs personnalités de la culture roumaine. A l’époque, il s’appelait le Musée d’ethnographie, art national, art décoratif et industriel.

L’exposition occupe 8 mille mètres carrés. On s’attendait à visiter un musée plus richement dotés. Les pièces exposées semblent perdues au milieu de l’immensité des salles. Nous sommes tout seuls à déambuler dans ces grandes et belles salles, avec plein de personnel qui s’ennuie.

Un bel exemple de maison traditionnelle roumaine du 19ème siècle.

Nous quittons le Musée National du Paysan Roumain pour nous rendre à l’Arc de Triomphe. En 1878, un mois après l’accession du pays à l’indépendance, un premier arc de triomphe en bois est érigé rapidement afin d’y faire défiler les troupes victorieuses. Après la Première Guerre mondiale, un autre arc lui succède sur le même emplacement en 1922. Détruit en 1935, il est remplacé par l’Arc de Triomphe actuel, inauguré en septembre 1936. Sa construction est liée aux moments-clés de l’histoire du peuple roumain.

Il mesure 27 mètres de haut et les sculptures ont été réalisées par des artistes roumains. Son architecte, Petre Antonescu, avait pris comme modèle l’Arc de Triomphe parisien, commandé par Napoléon un siècle auparavant, après la bataille d’Austerlitz.

De belles allées longent les avenues qui sont en permanence engorgées de voitures. On ne s’en rend pas compte sur la photo car la régulation se fait par les feux rouges. Un feu rouge dure 2 mn… c’est long, très long quand vous voulez traverser ! Cela permet d’arrêter le flot des voitures et de donner cette impression d’être à la campagne mais ça ne dure que 2 mn… et les voitures déboulent à nouveau 🤪 !

Cette allée nous amène au Musée National du Village Roumain. Le propriétaire du camping nous a fortement conseillés d’aller visiter ce musée donc… nous y sommes ! Inauguré en 1936 pour montrer le mode de vie des différentes régions rurales de Roumanie, le musée offre la possibilité de voyager dans le temps et l’espace pour découvrir le pays à travers différentes régions, époques et cultures.

Il s’agit d’un musée en plein air d’une superficie de 100 000 mètres carrés et composé de 340 bâtiments comprenant des maisons, des fermes et des moulins, ainsi que quelques 50.000 objets quotidiens qui recréent parfaitement différents villages roumains.

Le lac Herăstrău et le parc éponyme bordent le Musée National du village roumain. Le lac a été creusé dans les années 1930 pour prévenir les inondations de la ville. Il couvre une superficie de 74ha. Il est alimenté par la rivière Colentina. C’est un endroit très surprenant au milieu de cette ville en constant mouvement… un havre bucolique.

Notre promenade dans le parc nous conduira à la Maison de la Presse Libre, un monument emblématique de la ville. La « Maison de la Presse libre » (en roumain :  »Casa Presei Libere »), initialement connue sous le nom Casa Scînteii, est un gratte-ciel stalinien construit en 4 ans seulement entre 1952 et 1956.

Il a été construit pour héberger toutes les équipes de presse de la capitale. En tout, il fait 32000 mètres carrés, et mesure 92 mètres de haut sans les 12 mètres d’antenne. Maintenant c’est le siège de la presse indépendante et de la Bourse de la ville.

Le Palais de la Victoire, siège du gouvernement roumain. Construit à partir de 1937 comme siège du ministère des Affaires étrangères, il est fortement endommagé en 1944. Sa reconstruction est achevée en 1952 pendant la période communiste, qui attribue le palais au Conseil des ministres et au ministère des Affaires étrangères. Depuis la chute des régimes communistes en Europe et la fin de la dictature en 1989, il abrite le siège officiel du gouvernement roumain. De ce fait, la plupart des manifestations protestataires s’achèvent Place de la Victoire, face au monument. Il a été déclaré monument historique en 2004.

En nous rendant Place de la Victoire pour prendre le bus qui nous ramènera au camping, nous passerons devant l’église des étudiants Saint-Nicolas (biserica studenților Sfântul Nicolae). Elle fut construite entre 1905 et 1909, à l’initiative de l’ambassadeur russe de l’époque.

Et nous voila Place de la Victoire. Vous vous demandez comment nous allons faire pour nous rendre sur le trottoir d’en face compte tenu de la circulation 😳. Les accès aux stations de métro permettent d’accéder, sans risque, de l’autre côté de la rue !

Encore une belle journée bien remplie !

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2 Commentaires

  1. JC 01/11/2023 à 19:13- Répondre

    Heureusement que vous précisez que vous n êtes pas à Paris 😄bises

    • Marc et Geneviève 01/11/2023 à 22:13- Répondre

      C’était important de le préciser 😜

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