24 juillet : Kaymaklı et la Vallée des pigeons
26 juillet : En route vers Nemrut Daği (1/2)

Notre bivouac de cette nuit, au bout d’une « langue » de terre, avec une vue sympa.

Ce matin le vent continue de souffler et nous ne verrons donc pas les fameuses montgolfières de Cappadoce 😭 A défaut de montgolfières, nous décidons de grimper en haut d’une colline pour avoir la même vue qu’elles 😉 Nous allons donc monter là haut.

La Cappadoce fait partie du plateau anatolien. Elle possède des sommets volcaniques : le Mont Hasan, le Mont Melendiz et le Mont Erciyes (Mont Argée de l’Antiquité) qui est le point culminant de la région à 3916 m. Le tuf volcanique est donc abondant. La situation continentale et la haute altitude (plateau à un peu plus de 1000 m) donnent à la Cappadoce un climat fortement continental aux étés chauds et secs et aux hivers froids et enneigés. Nous, on trouve que par rapport aux régions plus à l’Ouest dans lesquelles nous étions précédemment, il y fait bon 🙂

Les volcans Argée (Erciyes), Argéopolis (Hassan) et Athar (Göllü) entrèrent en éruption au Miocène supérieur (il y a dix millions d’années) jusqu’au Pliocène (il y a deux millions d’années). Durant huit millions d’années 😯, les éruptions ainsi que l’apparition de volcans de moindre importance au fil des millénaires générèrent une superposition de strates d’ignimbrites (roche formée de débris de lave acide issus d’une nuée ardente (aérosol volcanique se déplaçant entre 200 et 600 km/h) et soudés avant leur refroidissement, mélangés à une matrice vitreuse. Elle a un aspect de pierre ponce, plus ou moins dense). Au début du Quaternaire, des laves basaltiques beaucoup plus dures se déposèrent. Les dépôts du mont Argée (Erciyes) ont couvert à eux seuls une superficie de 10 000 km2, sur une épaisseur variant entre 100 et 500 mètres.

Sous l’effet des glaciations, la croûte de basalte s’est lézardée et le sol s’est désagrégé, permettant à l’eau de s’infiltrer et d’accentuer encore l’érosion. Quand le tuf est très tendre, il se désagrège totalement pour former une plaine poussiéreuse, tandis que sur les reliefs pentus, l’érosion crée canyons, mesas, cônes, pitons et cheminées de fée. Le paysage de Cappadoce présente donc une géomorphologie caractérisée pour l’essentiel par des plateaux formés par les cendres et les boues rejetées par les volcans avoisinants, des gorges, des cheminées de fées, ainsi que de grandes plaines constituées de résidus volcaniques. De nos jours, l’érosion continue : les pitons et les cônes actuels sont donc voués à disparaître, mais d’autres se dégagent peu à peu en bordure des plateaux. Place aux images 😉

Vue sur le parking où nous nous sommes garés pour partir en balade.

Nous voilà au sommet !! Nous l’avons fait et ce n’était pas facile 🤣🤣 !! Nous pouvons apprécier la beauté du paysage qui nous entoure et ce relief surprenant.

Nous reprenons la route et, comme cela fait longtemps que nous n’y avons mis les roues🤣, nous faisons une petite halte chez MAN à Kayseri pour résoudre un petit souci de contact de portière conducteur.

Accueil fort sympathique, prise en charge immédiate, thé,…

Pour l’intervention proprement dite,… vous saurez demain, le temps que je me calme 🙄

Nous reprendrons ensuite la route et trouverons notre bivouac du soir au bord d’un lac sur la route de Nemrut Daği, notre prochaine destination.

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2 Commentaires

  1. cricri 28/07/2023 à 08:15- Répondre

    ’on trouve que par rapport aux régions plus à l’Est dans lesquelles nous étions précédemment, il y fait bon’

    Plus à l’Est ou plus à l’Ouest ?

    Il faudra patienter encore plusieurs semaines pour que le vent diminue d’intensité.

    • Marc et Geneviève 28/07/2023 à 08:32- Répondre

      Corrigé ! Merci

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