6 juillet : Athènes 4/4

Dernière journée à Athènes. Aujourd’hui, nous partons donc découvrir quelques sites conseillés par Mr Michelin dans son guide vert. Thassos, notre très sympathique gérant du parking de camping-car nous dépose au métro et 1,5 heure après 😯 (notre rame est tombée en panne et il a fallu attendre sa remplaçante), nous sommes devant le Zappéion. C’est un vaste palais des expositions à la façade néoclassique, construit à la fin du 19ème siècle sur ordre de K. Zappas, riche grec, qui a tenté de faire renaître Athènes au travers de l’architecture, l’art et l’athlétisme. Une manifestation privée étant en cours, nous ne verrons que l’extérieur.

Nous traversons ensuite le Jardin National un peu ombragé, qui est l’ancien jardin botanique royal. Nous nous refugierons quelques longues minutes à l’ombre de ses arbres.

Nous allons ensuite découvrir l’Olympiéion. Avec sa triple colonnade de 104 colonnes corinthiennes, l’édifice formait un rectangle de 108 mètres sur 41 mètres. Sa construction débuta en 560 avant JC, puis fût abandonnée quelques siècles, repris en 174 avant JC et se termina en 132 avant JC sous l’impulsion de l’empereur Hadrien. Ce fût alors l’un des temples les plus vastes du monde grec.

Les énormes quantités de marbre ont attiré beaucoup de monde et en 1436 il ne restait déjà plus que 21 colonnes.

L’une de celles-ci ne demande qu’à être reconstruite.

Sur les photos suivantes, vous pourrez admirer le travail au niveau des chapiteaux.

On trouve également sur le site les Thermes d’Hadrien.

La porte d’Hadrien, élevée en son honneur, en 131 avant JC, par les athéniens au pied de l’Acropole.

Sur la porte elle-même, on peut lire côté ville « Cette ville est Athènes, l’antique cité de Thésée » et de l’autre côté « Cette ville est la cité d’Hadrien, et non celle de Thésée ». En mettant sur un pied d’égalité le héros mythologique et l’empereur romain, les Athéniens montraient leur reconnaissance à leur bienfaiteur, tout en flattant sa vanité.

Il s’agit de la première école primaire d’Athènes basée sur la méthode de l’enseignement mutuel. Elle est connue sous le nom d’école de Kambanis qui a été maître et directeur de cette école de 1904 à 1938… Quelle belle carrière 😇 ! L’école a été fondée par le premier maire d’Athènes Demetrius Kalifronas en 1875. Malgré ses 148 ans, l’école est toujours en activité et fait partie des 74 écoles primaires que compte Athènes.

Un peu plus loin, une boutique au slogan bien pensé propose une prestation de nettoyage des pieds. Nous l’avons déjà testé sur un site naturel au Brésil, la sensation est assez spéciale 🙄

Nous arrivons ensuite au stade panathénaïque. Édifié pour les premiers Jeux olympiques modernes en 1896 à l’emplacementd’un stade antique datant de 330 avant JC, il peut accueillir 70000 personnes.

Nous passons ensuite devant le palais présidentiel, juste au moment de la relève de la garde tenue par les evzones en fustanelle (jupette traditionnel de l’Épire aux quatre cents plis rappelant les quatre siècles d’occupation ottomane) et chaussés d’une paire de tsarouchia (lourdes chaussures en bois aux semelles cloutées munies d’un pompon servant autrefois à dissimuler une lame pour les combats au corps à corps).

Et en mouvement, au rythme de la garde, cela donne :

Pour conclure cette ultime et très chaude 🥵 journée à Athènes, nous montons (à pied hein, pas par le funiculaire 😉) en haut du mont Lycabette (278 mètres). Nous ne regretterons pas notre effort👍

Vue sur l’Olympiéion vu précédemment,

Le stade panathénaïque,

Et bien sûr l’Acropole, illuminé par le soleil couchant. Sympa non ? 🙂

Il ne nous reste plus qu’à redescendre au centre ville au milieu des lauriers roses et avec l’aide de Uber 😉…

pour prendre un dernier verre chez Brettos 🍸🍹, dîner en ville et rentrer au bivouac. Une très agréable dernière journée malgré les 38°C et les litres d’eau engloutis (avant Brettos 🤣🤣)