5 septembre : Retour en Turquie

Ce matin, en quittant Batoumi, nous sommes attirés par les immeubles qui se trouvent en banlieue de la ville… quel contraste avec le côté parc d’attraction de Batoumi en bord de mer !! C’est la vraie vie 😊…

Nous longeons les plages de la mer noire qui nous rapprochent de la frontière avec la Turquie.

Nous approchons du poste frontière et il y a une file de camions interminables. Heureusement, nous avons notre sésame « TOURIST » sur le pare-brise 😜 !

Un panneau nous souhaite un bon voyage mais nous n’avons pas encore passé la frontière… ce qui ne sera pas si simple que ça !

Pour passer la frontière, le passager doit descendre et aller au poste de douane « Customs ». Chacun a droit à son douanier 😜 ! Donc, je pars seule pour le passage des frontières géorgienne et turque. Pour la Géorgie, pas de problème je sors mon passeport. Pour la Turquie, la carte d’identité suffit. Je présente donc ce que je pense être ma carte d’identité au douanier. Je le trouve bien embêté… Il va voir son collègue, revient,… et me dit qu’il faut ma carte d’identité et non mon permis de conduire pour passer ka frontière… la blonde qui sommeille en moi avait sévi 🤣🤣 ! J’éclate de rire… Ni une, ni deux je lui présente ma carte d’identité et avec un léger sourire moqueur, il me laisse passer…

Le passage à ce poste frontière est très long car il y a beaucoup de touristes turcs qui rentrent chez eux avec plein de valises et de sacs énormes et il n’y a qu’un sas de contrôle…

Pour Marc, le contrôle a été long aussi. Le douanier a ouvert tous les placards de la cellule et tous les coffres extérieurs, heureusement sans les vider… ouf ! Par contre, il a fallu aller enregistrer le camion, chose que l’on ne nous a jamais demandée lors des 2 précédents passages de douane turque… Il manquait aussi un coup de tampon sur un document et il a donc fallu que Marc retourne deux fois au début du cycle 🥴

Sortie de la Géorgie et entrée en Turquie avec ce petit clin d’œil bien cocorico, même si la touriste est autrichienne !

Nous sommes étonnés par ces files de camion de part et d’autre de la route alors que nous avons passé la frontière depuis plusieurs kilomètres… Notre véhicule n’est pas concerné par cet arrêt obligatoire donc nous continuons notre route.

Au total, 17 grands barrages hydroélectriques sont prévus dans le cadre du plan de développement de la rivière Çoruh, mais un total de 27 sont proposés pour le bassin versant de la rivière. Le plus grand, d’une capacité de 540 mégawatts, se situe en aval de la ville de Yusufeli. Dans le cadre du plan de développement de Çoruh, 8 barrages ont été achevés (barrages Arkun, Artvin, Borçka, Deriner, Güllübağ, Murtli, Tortum et Yusufeli), 2 autres sont en construction.

Les travaux sont gigantesques et ce sera l’occasion de voir un immense pont en cours de construction avec ses outils bien spécifiques.

Vestige d’une vie passée…

Les élevages de poissons

Nous sommes intrigués par cette grosse machine et son immense bras élévateur. En fait, il s’agit de 2 ouvriers accrochés à la falaise qui déroulent, le long de celle-ci, un filet métallique qui est retenu par le bras élévateur. Ce filet sert à éviter les chutes de pierres sur la chaussée. On sait maintenant comment sont installer les filets métalliques le long des routes de montagnes 😜 !

En faisant une petite pause déjeuner sur un parking en bord de route, nous remarquons ce véhicule arrêté et des hommes bricoler après un pneu. Marc est aller se renseigner sur le problème… roue crevée ! On sort le matériel du camion et Marc va leur donner un coup de main. Heureusement, car ils n’avaient pas les bons outils… On leur a évité la dépanneuse 🙄 et ils ont pu rapidement rentrer chez eux 😁 !

La journée étant bien avancée et comme nous n’aimons pas rouler de nuit, nous trouverons un petit bivouac sympa après ce pont.