174580 km : Après une nuit calme et reposante, nous prenons la route en direction du musée Alexander Graham Bell (1847-1922), scientifique, ingénieur et surtout l’inventeur du téléphone. Vous savez, cet objet de nos jours tant aimé des enfants et des adolescents et tant détesté par les parents 🤣 !



La mère et la femme d’Alexander Bell étaient sourdes, ce qui l’a encouragé à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds, comme son père avant lui créateur d’un alphabet phonétique ayant cet objectif (atteint👍👏). Ses recherches sur l’audition et la parole l’ont conduit à construire des appareils auditifs, dont le couronnement fut le premier brevet pour un téléphone en 1876.
Évolution du téléphone depuis son invention jusqu’aux premiers téléphones portables.

D’autres inventions marquèrent la vie d’Alexander Graham Bell : les travaux exploratoires en télécommunications optiques, le télégraphe,


l’aéronautique,

et l’hydroptère. Lorsque les États-Unis entrent en guerre en 1917, Bell pense que la construction d’un véhicule marin à grande vitesse serait sa meilleure contribution à l’effort de guerre. La marine américaine a besoin d’un chasseur de sous-marin. Bell et Frederick Walker Baldwin (ingénieur) conçoivent rapidement un projet de bateau à hydrofoils. La 4ème version sera une embarcation de 18 mètres de long et s’appelle HD-4. Lancé en 1918, le HD-4 connaît une carrière brève mais impressionnante. Il établit le 9 septembre 1919, le record mondial de vitesse sur l’eau à 114 km/h. Mais la guerre est terminée et la marine américaine n’a plus de besoin. Bell dira « l’opération a réussi mais le malade est décédé ».

Le HD-4 n’intéresse plus personne. Il est déséquipé et finira sur la plage de Beienn Bhreagh pendant de nombreuses années. C’est tout ce qui reste de sa coque principale.

En 1888, Bell devint aussi l’un des membres fondateurs de la National Geographic Society. Quel parcours pour un homme également toujours resté très proche de sa femme et de ses enfants et petits-enfants.
Après cette visite très intéressante, nous partons en direction de Louisbourg. Un pont de style « Eiffel » nous permet de rejoindre l’autre partie de l’île de Cap Breton.


La brume de mer donne une ambiance automnale et la température a fortement chuté… à peine 8 degrés 🥴 !

Nous nous posons sur un parking à proximité du port de pêche de Louisbourg.

Nous faisons un petit tour sur le port avant de retourner nous mettre au chaud dans le camion.

Ce matin, le soleil est revenu mais pas la chaleur. Le vent est très froid ! Les bateaux reviennent de la pêche aussi nous décidons d’aller jeter un coup d’œil. Le métier de marin-pêcheur est vraiment très physique ! Chaque caisse plastique grise contient 100 livres de homards (45 kilogrammes).

La pêche de la première sortie étant débarquée. Les pêcheurs préparent la 2eme tournée. Ils chargent des cartons d’appâts pour les homards.

Une fois attrapés, les homards sont enfermés dans des caisses. C’est un peu la crise du logement à l’intérieur 🥴 ! Nous connaissions l’expression « serrés comme des sardines » mais les homards, ce n’est pas mieux…

Les caisses sont ensuite rincées à grande eau,

ou stockées dans la mer en attendant d’être vendues. Il y a des centaines de caisses qui flottent.

Les mouettes attendent le casse-croûte mais les caisses sont tellement bien fermées qu’il leur est impossible d’y mettre le bec.

Tout bien réfléchi et bien que le homard soit un beau crustacé, nous nous ne souhaitons pas être réincarnés en homard dans une prochaine vie 🤣 !

Nous partons ensuite en direction de la forteresse de Louisbourg. La forteresse de Louisbourg a été construite en 1713. Elle est devenue la capitale de l’île de Cap Breton en 1718. Louisbourg était le 2ème port commercial de la Nouvelle-France après Québec. C’était aussi une escale importante pour les navires en provenance des Antilles françaises.
La ville est tombée une première fois aux mains des anglais en 1745. Le traité d’Aix-la-Chapelle de 1748 la restitua à la France.
Le 8 juin 1758, une autre expédition britannique commença le siège de la forteresse. Les Britanniques avaient 39 navires avec environ 14 000 hommes plus une force de débarquement de 12 870 hommes. La forteresse était défendue par 10 vaisseaux avec 3 870 hommes et une garnison de 3 920 soldats… La reddition intervint le 26 juillet. Deux ans plus tard, la forteresse fut entièrement détruite par les Anglais.

Les premières initiatives de protection du site remontent à la fin du 19ème siècle. Dans les années 1930, la Direction des parcs a acheté presque tous les terrains de l’ancienne ville fortifiée. Vers 1940, le parc historique national de la Forteresse-de-Louisbourg est créé.
En 1961, le gouvernement du Canada accepte un plan de reconstruction partielle de la ville de Louisbourg et de ses fortifications à l’image de ce qu’était Louisbourg dans les années 1750. Les travaux se sont étalés de 1961 et 1975 pour un coût d’environ 25 millions de dollars.
La totalité du parc de Louisbourg couvre une superficie de 6 000 hectares et un littoral de 31 km. C’est une très belle reconstruction que nous visitons loin de la foule estivale et un froid presque hivernal !














Nous quittons Louisbourg, pour nous rendre à Port Sidney et la température passe brusquement de 8 à 22 degrés en 4 kilomètres… incroyable ! Nous enlevons les bonnets, les gants et les doudounes 🤣 ! Nous en profiterons pour faire des courses chez Walmart avant notre traversée vers Terre-Neuve (impressionnantes ces files de chariots).

Et ces stocks de petits tracteurs (plus de 150 😮) ! Ensuite plein de gasoil et plein d’eau !

Nous passons à nouveau la nuit près d’un port car demain nous prenons donc le ferry pour Terre-Neuve.

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6 Comments
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Louisbourg… impressionnante époque
L’histoire de la France au Canada est passionnante et douloureuse à la fois ! C’était très intéressant de découvrir ce pan peu connu de notre histoire 😊.
Bonjour à vous deux.
Merci pour ces documentaires, scientifiques et….gustatif, que font du bien. La météo Lorraine déprime…le soleil très absent,la pluie et la fraîcheur, sont très présents.
Bonne e belle continuation avec des jolies reportages. Bises des Seichanais.
Manuela et Michel
Bonjour à tous les 2,
Merci pour votre message. On est content de vous envoyer un peu de soleil 😉 . Pour la chaleur, il faudra attendre un peu car ici, on en manque aussi 😊 ! Bises à tous les 2.
Bonjour
Bises
Bises 😘