24 mai : Péninsule de Port-au-Port

175136 km : Voyager en début de saison, voire juste avant le début 😉, présente des avantages et des inconvénients. Au titre des inconvénients on peut mentionner une météo pas toujours au beau fixe et des structures encore fermées. Au titre des avantages l’absence de fréquentation permet de profiter de bivouacs improbables comme celui-ci où nous avons passé la nuit, seuls face à la mer en haut de la falaise, dans un environnement prévu de toute évidence pour accueillir un certain flux.

Ce monument commémore la présence française et l’amitié franco-canadienne. Une très grande partie des habitants francophones de la côte ouest de la province de Terre-Neuve-et-Labrador descendent des Acadiens de l’île du Cap-Breton. Ils sont venus s’installer dans cette région à partir de la fin du 18ème siècle. Tout au long du 19ème siècle de nombreux pêcheurs bretons et normands sont aussi venus s’installer sur la presqu’île. La France a été l’une des premières nations européennes à pratiquer la pêche migratoire à Terre-Neuve et au Labrador. Elle a dominé l’industrie de la pêche durant les 16ème et 17ème siècles. Le traité d’Utrecht signé avec les anglais en 1713 a fortement réduit son domaine de pêche à la côte ouest de l’île. Après 1904, la France a établi ses activités de pêche dans l’Atlantique Nord à Saint Pierre et Miquelon au lieu de l’île de Terre-Neuve.

Bien que le temps soit couvert nous en profitons pour faire un petit tour sur les falaises. Il paraît qu’on peut y voir des fous de Bassan et au loin des baleines.

A défaut de voir les fous de Bassan et les baleines, nous avons pu admirer de belles falaises et une mer d’une transparence incroyable !

Nous prenons la route pour nous diriger vers Long Point, la pointe extrême de la presqu’île.  Le brouillard embellit le paysage !

Plus nous nous rapprochons de Long Point et plus le temps s’éclaircit.

Nous arrivons à un village de pêcheurs.

C’est là que se finit la route. Après avoir demandé si nous pouvions laisser notre camion à cet endroit, nous partons à la découverte de la pointe.

La mer a fait un beau travail d’érosion.

Plus on avance et plus la langue de terre se rétrécit

Les mouettes et les cormorans y ont élu domicile.

Belles nuances de gris

Un petit paruline à calotte noire adulte. Il s’agit d’un mâle car seuls les mâles ont une petite calotte noire sur la tête.

Nous sommes sur le chemin du retour. On voit bien au loin que la pointe s’élargit pour se rattacher au continent.

Nous qui cherchons désespérément à voir des baleines, nous faisons une rencontre complètement imprévue… deux orignaux femelles.

Pas très courageux, nous ne nous approcherons pas trop près et prendrons un autre chemin 🤣 !

Notre sympathique balade de 8 km s’achève.

Un bateau rentre de la pêche… vite, vite, nous allons au port !

Quelle belle pêche !!! On ne leur demandera pas si on peut leur acheter 1 ou 2 homards… on est incapable de les jeter dans l’eau bouillante pour les faire cuire 🥴 ! Par contre, les manger… oui 🤣 !

Et c’est reparti pour une nouvelle pêche.

Nous reprenons la route. Les pierres sculptées par l’océan peuvent joliment délimiter les parcelles.

Un petit tour à Lourdes 😉

L’église notre Dame de la Miséricorde est la plus grande église en bois de Terre-Neuve.  Elle mesure 35 mètres de haut. Elle a été construite en 1912. Les travaux ont duré 11 ans. Elle est inscrite depuis 1997 à l’Heritage Foundation of Newfoundland and Labrador en raison de son aspect esthétique, historique et culturel. Nous ne pouvons pas la visiter car elle est fermée pour travaux.

Ce soir, nous bivouaquons sur le parking du James Cook National Historic Site. Nous sommes accueillis par un très bel orage. L’entrée dans la cellule se fera donc par le passage dédié à cet effet… Pas besoin de se  mouiller inutilement 😜🤣 !