21 avril : The Glacier National Parc 2/2 (MT)
24 avril : Parc National Waterton (AB)

201779 km : Ce matin, nous faisons un petit tour au bord du lac Ste Mary pour revoir une dernière fois les grizzlys… On ne sait jamais 😜 ! Nous n’en verrons aucun. Ils ont dû faire la grasse matinée 🤣 !

Nous quittons donc ce bel endroit et nous partons en direction de la frontière qui se trouve à 26 km. Aujourd’hui, nous retournons au Canada pousuivre notre périple Nord-Américain. Nous sommes sur la bonne route 😉 !

Au-revoir le Montana ! C’est un État que nous avons beaucoup aimé tant par son histoire, sa faune et sa diversité de paysages 🤩 !

Nous voilà au poste-frontière. Pas de fouille du camion, seulement des questions sur les produits transportés : alcools, cigarettes, drogues, armes… les questions habituelles et… si nous avions un bateau 🤔 ! Pour notre canoë, nous avons été obligés de remplir un formulaire précisant la date de sa dernière mise à l’eau afin de ne pas transmettre de vilaines bactéries dans les lacs canadiens. Comme il n’y en a pas eu depuis notre retour fin janvier. Tout est OK.

Lorsque nous sommes arrivés au Canada en avril 2024, la douanière nous avait établi un papier nous autorisant à laisser notre camion sur le territoire canadien en cas de retour en France par avion. Ce document arrivant à échéance,  nous demandons à la douanière s’il était possible de nous le renouveler. Nous sommes répartis avec l’autorisation actualisée… Ouf 😰 !

Le passage en douane (Canada uniquement, pas de douane US en sortie, les canadiens communiquant leurs informations d’entrée aux USA) aura duré en tout 30mn et nous voilà au Canada dans la Province de l’Alberta. Depuis notre entrée aux États-Unis le 3 octobre 2024, nous aurons parcouru 16184 km et traversé une vingtaine d’États sur les 50 du pays. Nous reviendrons 😉

Petit rappel ci-dessous sur notre retour dans le système métrique. Pas inutile puisqu’au premier panneau 50 nous sommes restés à 80 km/h… 😱 L’habitude était là après 6 mois de conduite aux USA.

Nous nous dirigeons vers Cardston située à 27 km du poste frontière.

Nous nous posons sur le parking du musée des Calèches de Remington. Ce bivouac nous a été conseillé par nos amis voyageurs français Geneviève et Vincent.

201851 km : Ce matin, nous allons visiter le musée. Celle-ci n’était pas prévue mais vus les commentaires dithyrambiques sur le lieu… C’est parti et nous voilà devant la statue de Don Remington (1914–1987), à l’origine du Musée des Calèches de Remington.

Pendant 35 ans, Don Remington et son épouse Afton ont sillonné l’Amérique du Nord, la Grande-Bretagne et le monde pour récupérer des calèches et les restaurer. C’est fort de son expérience de carrossier, restaurateur de calèches et historien des calèches qu’il créa ce musée. Nombre des calèches du Musée Remington ont été utilisées de son vivant.

Ouvert en 1993, c’est le plus grand musée  du genre au monde. La collection du Remington Carriage Museum raconte toute l’histoire du transport hippomobile en Amérique du Nord. Il abrite plus de 300 carrosses, calèches, charrettes, chariots et traîneaux.

Pendant des siècles, les voitures tirées principalement par des chevaux, mais aussi des ânes, des mulets, des bœufs, ou d’autres animaux ailleurs dans le monde, ont constitué le seul moyen de transport terrestre pour les marchandises et les personnes. Ce musée raconte l’histoire de la société nord-américaine de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle et des véhicules hippomobiles qui étaient utilisés.

En 1867, un charpentier du nom de Robert McLaughlin, issu d’une famille d’immigrants presbytériens irlandais, fonde un atelier de fabrication de chariots à 20 kilomètres au nord-est d’Oshawa dans l’Ontario.

Le musée présente ainsi une rétrospective de la plus célèbre entreprise de calèches du Canade : MacLaughlin Carriages. En 1880, Robert McLaughlin fait breveter le modèle «McLaughlin Gear» : un châssis de calèche avec une «cinquième roue» tournante pour relier l’attelage au châssis. Simple et robuste, celui-ci facilitait les manœuvres de virage et assurait une conduite en douceur. Dix ans plus tard, les ateliers McLaughlin comptent parmi les plus importants du pays et emploient 300 ouvriers.

En 1914, l’entreprise est le plus grand atelier de fabrication de chariots de l’Empire britannique et étend l’exportation de ses véhicules jusqu’en Inde.

Nous découvrons l’univers McLaughlin.

La calèche fut un véhicule très populaire et fut déclinée pour être utilisée en toute saison.

Les trois fils de Robert McLaughlin s’impliquent dans la gestion des affaires, mais c’est le cadet, George, et le benjamin, Robert Samuel, surnommé Sam, qui donnent un nouvel élan à l’activité de leur père (le quatrième fils ne s’intéressera pas aux matériels roulant mais préférera créer une nouvelle boisson, qui existe encore aujourd’hui : le Canada Dry 🤭 Quelle famille 😲).

Vers 1905, Sam se lance dans la construction automobile. En 1907, l’entreprise s’agrandit et inclut désormais la fabrication d’automobiles McLaughlin équipées de moteurs Buick. 

Pendant la Première Guerre mondiale, les chevaux étant en réquisition permanente pour le front en Europe, le marché canadien des voitures hippomobiles s’effondre, tandis que l’attrait des voitures automobiles va croissant. En 1915, Sam McLaughlin remarque cette tendance et persuade son père de vendre son atelier à Carriage Factories Limited d’Orillia. C’est la fin de l’ère des calèches McLaughlin. Une nouvelle entreprise est créé « McLaughlin Motor Car Company Limited ».

En 1915, l’entreprise fabrique des véhicules Chevrolet pour les marchés américain et canadien. McLaughlin est rachetée par General Motors en 1918 et fusionne avec General Motors du Canada.

Initialement, l’usine McLaughlin était la seule usine à construire des Chevrolet et des Buick sous le même toit. General Motors Canada continua à vendre des voitures sous la marque McLaughlin-Buick jusqu’en 1942, fin de la belle histoire McLaughlin !

Après cette aventure familiale très intéressante, nous poursuivons notre plongeon dans le transport hippomobile. Les charrettes servaient à transporter les matières lourdes comme le bois pour la construction des maisons.

C’étaient aussi des caravanes qui transportaient les colons

et les ouvriers sur les chantiers du chemin de fer. 

L’ancêtre du bus scolaire qui emmène les élèves à l’ecole était lui-aussi tiré par des chevaux.

Nous aussi, on a eu droit à notre petit tour en calèche 🤣

Tous les transports étaient hippomobiles… le transport de voyageurs avec la fameuse diligence

Le corbillard qui vous transporte à votre dernier demeure

Les sorties à la campagne durant les week-ends

Le taxi

Et même les pompiers ! Du 19ème au début du 20ème siècle, toutes les activités humaines étaient liées au cheval !

L’exposition est parfois sur 3 niveaux, et tout n’est  pas exposé. Un entrepôt inaccessible au public contient encore plein de vestiges en attente 🙄

Nous passons devant la salle des harnais.

Nous voila devant l’atelier de restauration des voitures où sont reproduits les gestes d’antan à savoir la forge, le charronnage (réparation des charrettes), le travail du bois, le travail des métaux et la finition.

Nous aurons un échange très sympathique et très instructif avec Jeremy Masterson, responsable de l’atelier de restauration. Merci encore pour tout le temps consacré à nos questions 🙏

Ce fut une très belle visite. Nous avions déjà visité le musée national des carrosses à Lisbonne que nous avions beaucoup aimé ( https://www.home4x4.fr/29-octobre-lisbonne-3-5/ ) mais celui-ci est extraordinaire ! Si vous passé par Cardston, n’hésitez surtout pas… allez le visiter 🤩 !

Petit tour de ville maintenant : La ville de Carston fut fondée à l’origine par des pionniers mormons en quête de liberté religieuse hors des États-Unis. Toujours par nos amis voyageurs Geneviève et Vincent, nous avons appris qu’il y avait un beau temple de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Cette appellation remplace aujourd’hui le terme mormon. Nous décidons d’aller le visiter.

Construit en 1923, c’était le 8ème temple mormon. La construction du temple a débuté en novembre 1913 et a duré dix ans, la construction ayant été retardée par la Première Guerre mondiale. Il a été consacré en août 1923 par Heber J. Grant (7ème président de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours). Le temple a été conçu par les architectes Harold W. Burton (1887-1969) et son associé Hyrum Pope (1880-1939), s’inspirant de l’architecte américain Frank Lloyd Wright. La conception était unique par l’utilisation d’éléments décoratifs géométriques. Il est classé en tant que lieu historique national du Canada depuis 1992.
Le temple ne se visite pas aussi nous l’admirons de l’extérieur.

Nous retournons ensuite à notre bivouac sur le parking du musée des Calèches. Demain, nous irons visiter le parc National des lacs Waterton.


En savoir plus sur Home 4x4

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

21 avril : The Glacier National Parc 2/2 (MT)
24 avril : Parc National Waterton (AB)

2 Comments

  1. Jacques Rochon 27/04/2025 à 14h35- Répondre

    Soyez les Bienvenues chez VOUS !!!!!

    • Marc et Geneviève 27/04/2025 à 18h58- Répondre

      Merci 🥰 !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.


En savoir plus sur Home 4x4

Subscribe to get the latest posts sent to your email.