12 septembre : La grotte Ballica

Juste avant de quitter notre bivouac, nous découvrons sur la carte, moteur déjà tournant, que nous nous trouvons en fait à 350 mètres d’un important site touristique : la grotte Ballica. Changement de programme donc, on coupe le moteur et on y va. Bien nous en a pris 😉

Avec 680 m de long, 8 salles ouvertes aux visiteurs et 95 m de dénivelé, la grotte de Ballıca est l’une des grottes les plus grandes et les plus magnifiques du monde (sic). Cette merveille naturelle continue d’ailleurs de préserver son mystère avec ses parties inexplorées qui ne sont donc pas encore ouvertes aux visiteurs. Les recherches et les études cartographiques ont débutées en 1987. Les sentiers pédestres et l’éclairage ont été créés en 1995. L’air riche en oxygène de la grotte (jusqu’à 4 fois la proportion à l’air libre), dont la température moyenne est de 18 °C et l’humidité moyenne de 54 %, facilite la respiration.

La grotte de Ballıca, dont l’âge est estimé à environ 3,4 millions d’années, est d’importance internationale avec ses stalactites d’oignons uniques. Elle est constituée de calcaire cristallisé.

Il y a en tout 8 salles toutes aussi spectaculaires les unes que les autres ! Les rambardes métalliques qui ponctuent le sentier contribuent à mettre en valeur la profondeur de la grotte. C’est du plus bel effet !! Place aux images :

 

Ci-dessous quelques exemples de jeunes stalactites en forme d’oignons.

C’est très beau 👍😊 et on a failli passer à côté 😱😭

Après cette belle visite surprenante et inattendue, nous retournons à l’air libre ! Nous en profitons pour déjeuner sur place et nous prenons ensuite la route pour Amasya, notre prochaine étape. Nous y arriverons en fin de journée.

Pendant que nous installons, nous avons la visite de policiers qui nous explique que cet endroit est très apprécié le soir par des jeunes qui viennent boire de l’alcool. Ils nous donnent l’adresse d’une station service où nous pourrons nous poser pour la nuit en cas de problème, mais il ne devrait pas y en avoir. A peine ceux-ci partis, nous constatons que le pneu de la voiture d’un jeune turc garé à proximité du camion est à plat. Ni une, ni deux, nous sortons notre super gonfleur, resterons sa valve qui fuit et il peut repartir sans avoir à changer sa roue… 1/2 heure après, il revient et nous offre ce mignon pendentif que nous nous sommes empressés d’accrocher à la cabine du camion… Notre porte-bonheur turc 😁 !

Vue magnifique sur la ville d’Amasya au soleil couchant, depuis notre bivouac,

et depuis la fenêtre de notre chambre 😊