12 novembre : Hollókő
14 novembre : Budapest 1/3

170140 km : Nous quittons notre bivouac à nouveau sous le soleil, mais la fraîcheur est là : 0,5°C cette nuit et 7°C ce matin au départ. Nous longeons de belles étendues d’eau.

Nous voilà arrivés au bord du Danube.

Nous avons décidé de rejoindre Budapest par la rive droite du Danube et, comme nous sommes sur la rive gauche et qu’il n’y a pas de pont à proximité, nous traverserons par un petit bac avec quelques voitures (un par heure).

Le Danube est assez large à cet endroit, environ 500 mètres.

Nous allons bientôt débarquer et nous rendre directement à la citadelle de Visegrád située en haut de la colline qui domine la ville.

A peine 5 km et nous voici à l’entrée de la citadelle. Construite entre 1240 et 1255, elle domine le fleuve d’une altitude de 350 en mètres. Son nom hongrois est Fellegvár qui signifie « Château des nuages ».

Depuis la citadelle, l’expression courbes ou boucles du Danube prend tout son sens. Venant de la Slovaquie voisine et marquant sur environ 100 km la frontière entre les deux pays, le fleuve décrit des méandres majestueux avant de poursuivre son cours vers la capitale hongroise.

C’est aussi l’occasion de voir comme les rives du Danube sont fortement urbanisées.

En montant cet escalier nous pénétrons dans le cœur de la citadelle.

Deux faits historiques restent liés à l’histoire de la citadelle. Le premier eut lieu en novembre 1335 lorsque le roi Charles Robert d’Anjou y organisa le Congrès de Visegrád enjoignant les rois de Pologne et de Bohême ainsi que les représentants de l’Ordre Teutonique à s’associer contre l’Autriche. Leur alliance permettra de déterminer le tracé d’une voie commerciale passant par Vienne facilitant les échanges marchands en Europe centrale de l’est. C’était aussi l’occasion pour le roi de montrer sa richesse et son pouvoir !

Le second fait historique est relatif à la couronne royale et ses joyaux. Ils furent conservées au château jusqu’en 1440 avant qu’ils ne soient enlevés par la reine Élisabeth du Luxembourg. Sa dame de compagnie força le verrou de la salle des trésors pour prendre les joyaux et les emporta à Székesfehérvár où la reine voulait faire couronner son fils Lajos V.

Quelques vestiges des appartements…. il ne reste que les murs.

Depuis le haut de la citadelle, la vue sur les Carpates au loin est superbe.

Nous quittons la citadelle en longeant un énorme rempart encore en assez bon état.

Nous reprenons la route en direction de Budapest pour rejoindre la ville de Szentendre (qui se prononce Saint-André) où nous bivouaquerons ce soir. Dès la fin du 19ème siècle, des artistes y ont trouvé là une source d’inspiration et certains s’y sont même installés. Post-impressionniste, constructiviste, surréaliste, avant-gardiste, la ville a connu l’émergence de la plupart des courants artistiques. C’est une sorte de Barbizon hongrois.

Si cette ville, au bord du Danube, a tant séduit les peintres, c’est sans doute parce que l’on y retrouve tout ce qui caractérise la Hongrie : petites rues pavées, maisonnettes aux couleurs vives, multitude de clochers à bulbes.

Nous déambulons dans les petites rues piétonnes de la ville.

Un petit tour sur les hauteurs, nous donnera une autre vision de la ville

Quelques jolis commerces attirent le regard.

Nous avions prévu de dîner en ville mais la pluie étant revenue, ce sera dîner en amoureux dans le camion 😊

12 novembre : Hollókő
14 novembre : Budapest 1/3

4 Commentaires

  1. JC 14/11/2023 à 21:32- Répondre

    Ça y est 170000 km

    • Marc et Geneviève 14/11/2023 à 21:33- Répondre

      Et oui…ça roule 😜 !

  2. Fiore Catherine 14/11/2023 à 12:16- Répondre

    Bonjour, j’espère que vous n’avez pas oublié les maillots de bain pour Budapest 😉. Bonne route 🤗

    • Marc et Geneviève 15/11/2023 à 22:12- Répondre

      On a les maillots de bain 😜 !

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