18 septembre : Istanbul 1/4
20 septembre : Istanbul 3/4

Deuxième jour de découverte d’Istanbul et toujours à pied depuis notre bivouac !

La circulation est tellement compliquée en centre-ville que les livraisons de marchandises se font à pied.

C’est très sportif… Et cela peut même être dangereux quand on voit le volume de marchandises transportées et le dénivelé des rues !!

La mosquée Petite Hagia Sophia (en turc : Küçük Ayasofya Camii) est une ancienne église grecque orthodoxe de Constantinople (église des Saints-Serge-et-Bacchus) convertie en mosquée sous l’empire ottoman. Elle fut érigé sous Justinien au 6ème siècle entre 527 et 536, probablement sur le modèle de la basilique de Sainte-Sophie de Constantinople, sa grande voisine. Ce n’est donc pas par hasard si elle s’est appelée par la suite la Petite Sophie.

Après la conquête de Constantinople par les Ottomans en 1453, l’église fut transformée en mosquée entre 1506 et 1513. On ajouta alors un portique et une médersa à l’église primitive. En 1740, le grand vizir Hacs Ahmet Pasa restaura la mosquée et y ajouta la Chadirvan (fontaine pour les ablutions).

L’édifice a subi de nombreux dommages au cours des siècles en raison de l’humidité et des tremblements de terre. Les menaces à l’intégrité architecturale de l’édifice poussèrent l’UNESCO à l’inscrire sur sa liste des édifices menacés. Après d’importantes restaurations qui se terminèrent en 2006, l’édifice fut à nouveau ouvert au public et utilisé pour la prière.

Nous n’avons pas pu la visiter car c’était l’heure de la prière et il y avait en plus un enterrement.

Pour avoir une idée de l’ambiance :

Nous partons ensuite visiter la mosquée bleue.

La mosquée bleue, mosquée du sultan Ahmet ou mosquée Sultanahmet (en turc Sultan Ahmet Camii ou Sultanahmet Camii) fut construite entre 1609 et 1616, sous le règne du sultan Ahmet Ier. Les céramiques à dominante bleue qui ornent les murs intérieurs lui ont valu son nom. Elle est un symbole de grandeur avec ses treize dômes et ses six minarets.

Elle fut un point de départ du pèlerinage à La Mecque et a le privilège de comporter six minarets : la Mosquée sacrée de La Mecque en comptait autant à l’époque, mais en a depuis reçu un septième.

Le plan de la mosquée s’inspire de celui de l’église Sainte-Sophie (Ayasofya) édifiée par Justinien près de mille ans plus tôt, et transformée en mosquée après la prise de Constantinople par les Turcs en 1453. Sa coupole, en particulier, s’approche des dimensions de celle d’Ayasofya (23,5 m de diamètre, contre 30 m à Ayasofya, et 26,5 m pour la mosquée de Soliman).

La coupole est soutenue par quatre piliers massifs dits en « pattes d’éléphants » et contrebutée par quatre demi-coupoles. 260 fenêtres inondent l’édifice de lumière. L’intérieur est décoré de 21 043 carreaux de faïence d’Iznik à dominante bleue, d’où la mosquée tire son surnom. C’est juste magnifique, comme dirait une amie voyageuse !!!

Et toujours la canne à l’envers pour ne pas salir la moquette afin de respecter la pureté du lieu.

Le tombeau du Sultan Ahmet 1er : Ahmed Ier fut le 14ème sultan ottoman et calife de l’islam. Il régna du 22 décembre 1603 au 22 novembre 1617. La mosquée bleue fut bâtie sous son règne et porte de ce fait son nom « Sultanahmet ». La construction de la tombe s’est étalée entre 1617 et 1619. Le sultan Ahmet I est enterré avec les membres de sa famille ainsi que d’autres sultans. Au total, il y a une trentaine de personnes qui reposent dans le mausolée.

Direction ensuite vers Sainte-Sophie à 300 mètres de là. Sainte-Sophie (du grec Ἁγία Σοφία, Hagía Sophía, soit « sagesse de Dieu », « sagesse divine », nom repris en turc sous la forme Ayasofya) est une ancienne basilique chrétienne construite au 4ème siècle. Elle fut reconstruite bien plus grande au 6ème siècle sous l’empereur byzantin Justinien, où elle acquiert sa forme actuelle. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

Après la prise de Constantinople par les armées ottomanes en 1453, elle est convertie en mosquée sous le règne du sultan Mehmet II, statut qu’elle conserve jusqu’à la fin de l’empire ottoman. En 1918, le dernier gouvernement Jeunes-Turcs vaincu à l’issue de la Première Guerre mondiale, avait meme projeté de dynamiter Sainte-Sophie ! En 1934, elle perd son statut de lieu de culte pour devenir un musée, sur décision de Mustafa Kemal Atatürk, devenant l’un des musées les plus visités de Turquie. Depuis 2020, elle est réouverte comme mosquée. Que d’aventures et de péripéties pour cette magnifique Basilique – Musée – Mosquée Sainte Sophie !!

L’architecte français Alexandre Raymond (1872-1941) recouvrira par des versets du Coran 88 ornements et mosaïques de Sainte-Sophie.

Certaines fresques sont masquées par un voile comme ici dans la coupole.

Les divers saccages, tremblements de terre, transformations et rénovations intervenus au cours des siècles n’ont rien enlevé à la majesté du lieu.

La fontaine pour les ablutions « Chadirvan »

Nous empruntons ensuite des ruelles pleine de charme pour nous rendre au musée d’archéologie.

Construit entre 1881 et 1908, le musée d’archéologie est l’un des plus importants monuments néoclassiques d’Istanbul. La façade est inspirée du sarcophage d’Alexandre et de celui des Pleureuses, deux pièces maîtresses du musée.

Le bâtiment comporte deux étages : vingt salles d’exposition principales occupent le rez-de-chaussée, tandis qu’à l’étage supérieur, seize autres salles exposent de plus petits objets et sculptures du Moyen Âge et des temps modernes.

Sarcophages en marbre datant du 5ème siècle avant JC provenant de Sidon au Liban.

Le sarcophage dit d’Alexandre est un sarcophage hellénistique en marbre de la fin du 4ème siècle provenant de la nécropole de Sidon, au Liban. Il a servit de modèle à la façade du musée.

Les statues sont joliment mises en valeur.

De jolies poteries de l’époque hellénistique.

Une couronne funéraire en or.

La statue colossal du dieu Bes, ancien dieu égyptien de l’accouchement et de la fertilité, nous dit au-revoir sur le pas de la porte 😁.

Nous irons ensuite prendre un petit rafraîchissement avec notre charmant guide (dont nous avons malheureusement oublié le prénom… pas beau de vieillir 😱). Nous passerons un moment très agréable en sa compagnie.

Nous prenons le chemin du retour après une petite halte « dîner ». Il est temps ensuite de retourner au camping. Quoi de plus simple que d’appeler Uber 😜 !! Le chauffeur commandé a un comportement assez étrange… La course est affichée à un prix sur l’application mais il nous envoie un message et veut beaucoup plus : 3 fois le prix indiqué 😳 ! Comme nous ne répondons pas à ses sollicitations, il nous fait patienter. Avec l’application Uber, on peut suivre le parcours du chauffeur. Le sien est assez surprenant. Il se rapproche de nous initialement puis s’éloigne de plusieurs kilomètres, puis s’arrête et ne bouge plus. Il reprend ensuite la route et s’éloigne encore plus. Au bout de 3/4 d’heure de ce cirque, nous décidons d’annuler la course et de prendre un taxi et 10mn après nous sommes au camping ! Nous avons laissé un message sur Uber afin d’informer de ce curieux comportement.

18 septembre : Istanbul 1/4
20 septembre : Istanbul 3/4

2 Commentaires

  1. Ruspini 05/10/2023 à 17:14- Répondre

    Nous avons fait le même parcours . C’est vrai que les livreurs sont impressionnants . Surtout dans les descentes des ruelles et nous avons remarqué que dans les montées ,souvent un ou deux passants venez les aider .

    • Marc et Geneviève 06/10/2023 à 21:03- Répondre

      En tout cas ça ne chome pas et c’est 100% écologique 😉 !

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