Cette journée sera dédiée uniquement à la visite du Palais de Topkapi et il y a du temps à y consacrer 😜 !
De 1465 à 1853, le palais de Topkapi est la résidence de ville, principale et officielle, du sultan ottoman. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d’Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de «Topkapı Sarayı» signifie littéralement «palais de la porte des canons», d’après le nom d’une porte voisine aujourd’hui disparue. Il s’étend sur 700 000 m2 (70 ha) et est entouré de cinq kilomètres de remparts. Quand on vous dit que nous devons y consacrer une journée entière 😜 !
La construction commence en 1459, sous le sultan Mehmed II, conquérant de la Constantinople byzantine. Au plus fort de son existence comme résidence impériale, il abritait plus de 4000 personnes et s’étendait sur une zone encore plus vaste.
Le palais de Topkapi a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, où il est décrit comme «un ensemble incomparable de bâtiments construits sur quatre siècles, unique par la qualité architecturale de ses bâtiments autant que par leur organisation qui reflète celle de la cour ottomane»
Le palais de Topkapi se développe au cours des siècles, avec des ajouts et des changements opérés par différents sultans. La plupart des changements ont lieu durant le règne du sultan Soliman le Magnifique, dans les années 1520-1560. Avec l’expansion rapide de l’Empire ottoman, Soliman veut que sa résidence soit le reflet de sa puissance et de sa gloire. Globalement le palais est structuré autour de 3 cours dont les accès sont de plus en plus restreints. Voici une partie du jardin de la première cour.
Les cuisines sont immenses. Il fallait bien nourrir les 4000 personnes hébergées au château 😁. Elles n’employaient pas moins de huit cents personnes, et un bon millier les jours de fêtes. Les cuisines étaient composées de dix sections spécialisées couvertes de coupoles : cuisine impériale, école du palais (Enderûn), quartier des femmes (Harem), services extérieurs au palais (Birûn), préparation des boissons, pâtisserie, crémerie, entrepôts et salles réservées aux cuisiniers. Elles étaient les plus grandes de tout l’Empire ottoman.
On y trouve une impressionnante collection de vaisselle, d’argenterie… de quoi éblouir tous les invités !!
Le palais de Topkapı était la résidence principale du sultan et de sa cour. Il était aussi le siège officiel du gouvernement. Son accès était strictement réglementé, mais ses habitants avaient rarement à en sortir, car le palais était presque autonome, une ville dans la ville.
Sur la droite les entrées des chambres du Grand Vizir, des scribes et du Conseil Impérial.
La salle des gardes eunuques
Couloir qui mène au harem
La grande cour des concubines et des épouses a été construite au milieu du 16ème siècle.
La «Salle impériale» (Hünkâr Sofası), ou «Salle du trône intérieure» a été construite à la fin du 16ème siècle. Elle servait de salle de réception officielle, ainsi qu’aux divertissements du harem. Le sultan y recevait ses confidents, ses invités, sa mère, sa première femme, ses accompagnateurs et ses enfants.
La fontaine à 2 niveaux avait pour objectif de rendre inaudible les conversations privées du sultan. Le bruit de l’écoulement devait empêcher toute écoute, tout en produisant une atmosphère relaxante.
La chambre privée de Murad III est la plus ancienne et la plus belle chambre du harem.
Le «harem impérial» (Harem-i Hümayûn) est un vaste ensemble de pièces faisant partie des appartements privés du sultan. Le harem n’a été construit qu’à la fin du 16ème siècle. C’était la résidence de la mère du sultan, la sultane validé, des concubines et femmes du sultan, du reste de sa famille, y compris les enfants, et de leurs serviteurs. On estime que le harem hébergeait 400 personnes : 300 femmes et 100 eunuques pour les surveiller, et les servir !
Détail d’une porte du Harem avec des incrustations en nacre.
Cour des courtisanes
Présentation des vêtements portés à la cour.
Présentation de mosaïques qui décoraient certaines pièces. Tout respire la richesse et le raffinement de la cour ottomane.
La bibliothèque du sultan Ahmet III
Les reliques de Muhammed le Prophète sont conservées précieusement dans une salle du musée et font l’objet de nombreux pèlerinages.
La calligraphie est un art à part entière de la culture ottomane.
Allez… un petit selfie 😜 !!
La salle du Trésor Impérial comme son nom l’indique présente une vaste collection d’œuvres d’art, de joaillerie, d’objets précieux ou à valeur sentimentale, appartenant à la dynastie ottomane.
Une des armures du sultan Mustafa III, faite d’une cotte de mailles de fer décorée d’or et incrustée de joyaux, avec son épée, son bouclier et ses étriers dorés.
Jolie terrasse qui était utilisée par les occupants du Harem avec une belle vue sur la rive asiatique d’Istanbul.
Petite promenade dans les jardins et petit aperçu sur le kiosque d’Erevan qui servait pour des retraites religieuses de quarante jours.
Notre visite s’achève avec la fermeture du musée 😜 ! Nous en aurons beaucoup appris sur la vie du Sultan, de ses femmes, des eunuques noirs et blancs, etc… bien loin des contes des mille et une nuits.
Après un petit dîner turc, nous rentrerons en taxi à notre camping.
300 😃
Il fallait ça 🤣 !!