19 juin : Dartmouth
21 juin : Parc national du Dartmoor 2/2

80 kilomètres ce matin en direction du parc national du Dartmoor. Et un petit mot sur les routes anglaises : Tant que nous sommes sur les routes principales, tout va bien, la conduite à gauche ce n’est pas très difficile et Geneviève assure son rôle à l’entrée des ronds-points (réfléchissez, vous allez vite comprendre le problème). Par contre, dès que l’on aborde les routes secondaires, ce n’est plus aussi facile. Elles sont assez étroites, sans aucune marge de manoeuvre sur le bas-côté, qui remonte même immédiatement, et l’élagage ne fait même pas la largeur de la voie. Donc réguliérement le rétroviseur gauche est dans les buissons, mais là, méfiance, il y a dans ces buissons latéraux des poteaux télégraphiques ou autres juste en limite de chaussée, mais bien dissimulés. Je pense qu’en cas de contact le rétroviseur y laisserait un morceau…

Cela passera, au pas et sans rentrer le rétroviseur, mais tout juste. De nombreuses anglaises conduisent des poids-lourds et c’était le cas ici.

En rentrant dans le parc, les animaux des fermes sont en liberté. Cela nous rappelle un peu la Mongolie, mais les anglais ralentissent plus que les mongols et les animaux sont bien plus gras 🙂

Parking au centre des visiteurs, qui sera aussi notre bivouac, et départ en balade.

Avec de tels repères et un chemin aussi marqué, on ne risque pas de se perdre.

La faune locale de la lande (moor en anglais) nous accueille.

Sans doute l’épée du roi Arthur 😉 Par respect, nous la laisserons en place 🤣

De nombreux poulains accompagnent chaque groupe. Sur cette photo, on dirait un cheval en peluche, mais c’est un vrai !

Par endroit la lande est parsemée de linaigrette, comme en Islande.

Voici l’une des tourbières les plus connues du Dartmoor car elle est connue pour être l’inspiratrice de Conan Doyle pour son livre « Le chien des Baskervilles ».

Marc est parti voir une sépulture préhistorique vieille de 4000 ans. La végétation ne permettra pas de voir la boîte en pierre contenant le défunt.

Un canal de 43 kilomètres réalisé à la fin du XVIIIème siècle amenait l’eau prise dans trois rivières du Dartmoor vers la ville de Devonport. Belle prousse technique pour l’époque avec un flux tout à fait régulier sur les 2 ou 3 kilomètres où nous le suivrons, et un tunnel souterrain de 593 mètres si petit dont on se demande comment il a été creusé. Il alimente aujourd’hui le réservoir de Burrator.

Nous arrivons sur le site de Whiteworks qui doit son nom à la mine d’étain sis à cet endroit au XIXème siècle.

Il ne reste plus que des moutons

et les clôtures de sécurité autour des anciens puits

dont certains sont noyés.

Sur le chemin du retour, un écureuil gris nous salue.

On se rapproche de la civilisation !

Et nous voilà de retour au bivouac après 14 kilomètres de balade dans la lande vallonnée. Un petit tour au pub local concluera bien sûr cette journée.

19 juin : Dartmouth
21 juin : Parc national du Dartmoor 2/2

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