184032 km : Après une nuit très calme dans ce lieu bucolique, nous allons prendre notre petit déjeuner en terrasse.
Le cappuccino est mousseux et le chocolat chaud est accompagné de mini chamallows. Les deux boissons sont joliment décorées de fleurs… comestibles 😜 !
Il est temps maintenant de découvrir le labyrinthe du coureur des bois.
Nous déambulons au milieu des cèdres géants pour découvrir l’univers du coureur des bois.
Un coureur des bois était un commerçant itinérant qui s’adonnait sans permis à la traite (commerce) des fourrures en Nouvelle-France. Libres et indépendants, ils ont joué un rôle important dans l’exploration européenne du continent canadien et ont établi des relations commerciales essentielles avec les peuples autochtones.
Avant eux, les Autochtones d’Amérique avaient pour seuls interlocuteurs européens les compagnies marchandes. Les religieux et les administrateurs coloniaux considèraient les coureurs de bois comme associés à l’illégalité, aux mœurs dissolues, au banditisme et à la contrebande… 🤪 !
Une technique iroquoise… Les « 3 sœurs ». Pourquoi 3 sœurs 🤔? Les iroquois cultivaient ensemble le maïs, la courge et les haricots grimpants. Les tiges de maïs servent de tuteur aux haricots. Les haricots enrichissent le sol en azote ce qui contribue à la croissance des deux autres plantes. Les courges avec leur large feuillage gardent le sol humide et empêche la mauvaise herbe de pousser. Elle n’est pas belle la nature ? 😉
Après ce moment d’intimité avec le coureur des bois, nous nous dirigeons vers le parc de la Mauricie. Oups… on est trop haut ! Demi-tour, on prendra un autre chemin 😜 !
Le pont couvert date de 1936. Classé monument historique en 2001, il a été restauré en 2009. Il est aussi limité à 5 tonnes…
Il y a tellement de monde qui visite le parc que nous sommes obligés de nous stationner le long de la route, hors parking, avec de très nombreux autres véhicules. Le parc national de la Mauricie est d’une superficie de 536 km2. Nous partons en balade (un seul L 😉🤣) et traversons la rivière Shawinigan.
Nous allons parcourir 2 sentiers : Les Cascades et Les Falaises… Soyons fous : 6,4km et 230 m de dénivelé au total 🥵 🤣 !! Le parc comptent plus de 150 lacs et de nombreuses tourbières.
On ne va pas se perdre 🧐
Elle est tellement discrète que nous avons failli ne pas la voir !!
Nous poursuivons notre randonnée dans les bois
Les champignons décorent joliment le tronc mais l’arbre, lui, n’apprécie guère ce squatteur…
C’est un point de vue répertorié 🤪…
Enfin, nous pourrons admirer le lac Wapizagonke… 15 km de long !
Un joli hôte des bois
Encore un point de vue sur le lac 😁
Nous nous approchons des cascades…
Par ces fortes chaleurs, le lieu est envahi par les baigneurs et on les comprend…
Ça fait beaucoup de monde quand même 🙃 ! On reviendra un peu plus tard …
Enfin seuls, ou presque, pour profiter de ce bel endroit ! Première sensation… L’eau est fraîche et après on y retourne sans problème !
Comme il n’y avait pas de place au camping du parc, nous sommes retournés dormir au labyrinthe du coureur des bois. Le propriétaire nous a accueilli sans problème.
184068 km : Nous quittons ce bel endroit à l’accueil si sympathique pour nous rendre à la Cité de l’Energie de Shawinigan.
La Cité de l’énergie est divisée en deux partie. Il y a le Centre des sciences et le secteur historique qui regroupe les sites de l’ancienne aluminerie, la centrale de la NAC (Northern Aluminum Company) ainsi que les vestiges de la centrale Alcan-16. Ils ont été désignés lieu historique national du Canada par la commission des lieux et monuments historiques du Canada.
Nous ne visiterons que la tour. C’est un ancien pylône qui a servi pour transporter de l’électricité au-dessus du fleuve Saint-Laurent entre Grondines et Lotbinière. La tour d’observation Hydro-Québec du haut de ses 115 mètres (équivalents à 38 étages) permet d’admirer le panorama et les sites industriels historiques.
Des panneaux interactifs nous racontent la ville, les différents sites remarquables et nous permettent de les situer.
Après cette visite très intéressante qui nous a plongés dans le riche passé industriel de la ville de Shawinigan, nous reprenons la route qui nous rapproche petit à petit de Montréal.
Et encore un bivouac Terego… Ce soir, nous nous arrêtons au vignoble « Le Fief de la rivière ». Six variétés de vins sont produites et commercialisées sous l’appellation Globul, un clin d’œil à la profession médicale d’un des copropriétaires.
Vignoble ouvert en 2014 par deux frères, Jocelyn et Jean-François Hébert, il comprend plus de 9500 pieds de vigne en production sur 3 hectares, et 12 cépages en tout.
Accueil très chaleureux de la propriétaire et comme nous sommes arrivés à l’heure de l’apéritif, la dégustation des vins s’imposent 😜 ! Nous dormons sur place…
Après cette présentation très intéressante sur le mariage du vin et du sirop d’érable et après dégustation… Nous sommes convaincus des bienfaits pour notre santé 🤣 !
Au milieu des vignes, la nuit s’annonce calme.
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2 Commentaires
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Les photos sont magnifiques comme toujours.Que de bons mots pour ces coins de notre province que nous chérissons tant et dont nous sommes si fiers.Continuez votre belle aventure…et d’ écrire encore des textes aussi riches qui nous font redécouvrir notre pays avec des yeux neufs.
Merci pour ton sympathique message. C’est à travers des rencontres comme avec Yves et toi et Donna et Barry que nous apprenons à découvrir le Canada et à l’aimer. Merci encore pour votre accueil et votre gentillesse 😍 !