29 et 30 juillet : Nicolet

184137 km : Nous quittons le vignoble des Cerf (la nuit fut très calme) pour nous rendre au musée des Cultures du Monde à Nicolet.

Le Musée des Cultures du Monde (appelé jusqu’en 2019 Musée des religions du monde) a ouvert ses portes en 1986. Depuis son ouverture, plus de 140 expositions en lien avec les cinq grandes religions du monde y ont été présentées. Il est le seul et unique musée de ce genre en Amérique du Nord.

La mission du musée est de conserver le patrimoine religieux multiconfessionnel dans une optique de tolérance et d’acceptation envers la différence. Il a été créé dans le but de démystifier les 5 grandes religions du monde soit le Christianisme, le Bouddhisme, l’Islam, le Judaïsme et l’Hindouisme.

L’exposition permanente « Etes-vous près » nous fait parcourir, à travers le regard de 5 jeunes canadiens, les cinq grandes religions du monde avec leurs rituels respectifs, de la naissance à la mort. C’est une très belle exposition sur la tolérance.

Après les nourritures spirituelles, nous poursuivons notre visite du musée par une exposition sur une nourriture terrestre que nous avons découverte à notre arrivée au Canada : la Poutine 😜 !

Cette exposition ludique explore en profondeur ce mets emblématique du Québec de ses origines à nos jours. Cela passe de la taille des frites, à la sauce utilisée ainsi qu’au fromage qui doit faire shuit, shuit quand on le mange 🤣 !

Après avoir vu cette exposition, la poutine n’a plus de secret pour nous… La prochaine que nous mangerons sera expertisée 😜 !!

Sur le parking du musée, nous sommes abordés par une mère et sa fille, sous le charme du camion (quel charmeur celui-la 😎), qui nous conseillent vivement d’aller visiter le centre d’interprétation écomarime de l’Anse-du-Port qui se trouve à quelques kilomètres de là. Ni une, ni deux nous voilà partis en direction du centre d’interprétation.

Le parc abrite une mosaïque de peuplements inondables d’érables argentés, de marécages arbustifs, de prairies humides et de marais, et une faune incroyable !

La passerelle est un terrain de jeux très fréquenté par les écureuils 😊

Les oiseaux ne sont pas en reste 😜

Une passerelle surélevée de 800 m de long nous conduit à une tour d’observation de 12 m de hauteur en bordure du majestueux fleuve Saint-Laurent.

La voie maritime du Saint-Laurent permet aux navires en provenance de l’océan Atlantique d’atteindre les Grands Lacs à l’intérieur des terres, jusqu’à l’extrémité occidentale du lac Supérieur, lac partagé entre le Canada et les USA. La voie maritime est un système composé d’une part de chenaux navigables dragués dans le fleuve, et d’autre part d’écluses et de canaux aménagés pour franchir les différents obstacles à la navigation qu’ils soient d’origine naturelle ou humaine (rapides, chutes, barrages).
Les premiers travaux ont débuté en 1680 mais la voie totale ne s’ouvre à la navigation qu’en 1959.

On en profite pour admirer à nouveau ce magnifique fleuve et les gros paquebots qui y croisent. Naviguer sur le fleuve Saint Laurent n’est pas une mince affaire et nécessite des connaissances et des compétences particulières. Il est impératif de rester dans le chenal creusé à cet effet. Dans cette opération très technique et risquée, les commandants de bord sont accompagnés par des pilotes issus de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent.

Le chenal, à double sens, mesure aujourd’hui environ 200 mètres de large et 11 mètres de profondeur.

Les vagues arrivent bien après le passage du cargot.

On soupçonne les visiteurs de nourrir les animaux car ils ne sont pas très craintifs…

Nous prenons le chemin du retour.

Un joli canard se prélasse sous le pont.

A notre passage, nous croisons 2 grimpeurs… un bel écureuil 

et un pic épeichette femelle (seuls les mâles ont une calotte rouge) en plein casse-croûte.

Nous ne regrettons pas cette visite qui n’était pas prévue à notre programme. Nous remercions vivement cette dame qui nous a conseillé cet endroit 🙏 ! Elle doit aussi nous envoyer quelques tuyaux issus de son voyage récent en Colombie 👍

Ce soir pas de Terego 😜, nous dormirons au bord de la rivière St François à Pierreville. Nous devrions être tranquille car il y est même interdit de flâner.

184183 km : A peine partis, un clin d’œil de la vieille France. Cela faisait longtemps que nous ne l’avions pas vu rire…

C’est le grand jour, nous arrivons à Montréal !

Avant de nous rendre à notre bivouac, nous passons directement sur le lieu où nous avons prévu de laisser notre véhicule lors de notre retour en France. Tout est OK, nous repartons sereins 😊.

Nous bivouaquons sur le parking du parc Angrignon qui nous a été conseillé par nos copains voyageurs.

Joli parc, très calme, mais bien fréquenté par les moustiques.

J – 4 avant le retour en France 😊 !