4 et 5 juillet : La Gaspésie (3/3)

181519 km : ce matin, nous prenons la route en direction de Gaspé.

Le 24 juillet 1534, lors de son premier voyage en Amérique du Nord, Jacques Cartier trouve refuge dans la baie de Gaspé, après que son bateau ait perdu une ancre. Il y érige une croix pour indiquer la prise de possession du territoire au nom du roi de France, François Ier. C’est pour cette raison qu’on attribue à Gaspé le titre de «Berceau de l’Amérique française». A l’époque des grandes découvertes, il suffisait de déposer le pied sur un continent inconnu pour se l’approprier… facile 😜 !

Nous voilà arrivés sur le parking du musée de la Gaspésie. Ce monument, érigé en 1982, commémore la prise de possession du territoire par Jacques Cartier en 1534 et ses premiers contacts avec les indiens Iroquois.

Le musée de la Gaspésie est un musée québécois dont la mission est de conserver et mettre en valeur l’histoire et la culture française de la Gaspésie. Une des activités principale de Gaspé fut la pêche à la morue. Les bateaux partaient pendant plusieurs mois dans les eaux de Terre-Neuve avant de revenir les cales remplies à Gaspé.

Une animation très bien faite nous présente Jacques Cartier en pleine conversation avec François Ier, lui expliquant l’importance, pour la France, de s’implanter au Canada. L’Histoire nous a montré que Jacques Cartier a su être convainquant 😊 !

Le poisson est présent partout 🤣 ! Ces sièges sont très accueillants et confortables 😉.

Nous empruntons ensuite la promenade de bord de mer pour nous rendre sur le site historique « Berceau du Canada ». C’est assez difficile de s’imaginer qu’il y a encore 100 ans le port grouillait de bateaux de pêche…

Le site historique du Berceau du Canada offre une reconstitution du cœur du village de Gaspé tel qu’il était dans les années 1900. Ce lieu aurait été utilisé par Jacques Cartier pour marquer, à l’aide d’une croix, la prise de possession du Canada, au nom du roi de France, en juillet 1534.

Cette croix en granite a été érigée en 1934 pour commémorer cet événement.

Nous partons ensuite à la recherche de notre bivouac du soir. Sur la route, le guide touristisque 😉 nous conseille de nous arrêter au Phare de la Pointe-à-la Renommée… ce que nous faisons ! Bien nous en a pris car le lieu est magnifique au soleil couchant et nous pourrons y passer la nuit 🎉🎊🤸 ! Le phare n’est plus en activité depuis 1975.

Le 1er phare en bois date de 1880. En 1904, la première station de radiotélégraphie maritime de télégraphie sans fil du Canada y est installée (le système de communication de Guglielmo Marconi). Le 25 juin 1904,  le premier message d’une station côtière située au Canada avec un navire en mer est émis depuis le phare de la Pointe-de-la-Renommée.

Le phare en bois ayant un coût d’entretien important, il est décidé de le remplacer par un modèle en béton qui offre l’avantage d’être résistant dans le temps et de n’avoir besoin que d’un entretien limité. Le nouveau phare entre en service en 1907. Entre-temps, le phare en bois a perdu sa coupole.

Belle vue sur le fleuve Saint Laurent !

Nous sommes tout seuls pour profiter de ce bel endroit !

Notre bivouac juste bercé par le bruit de la mer.

181625 km : Ce matin, nous prenons la route en direction du Parc National de la Gaspésie. La route pour nous y rendre longe le bord de mer sur des kilomètres.

Avec des mots bien choisis, tout est plus clair 😂 !

Nous arrivons en milieu d’après-midi au centre des visiteurs du parc national de la Gaspésie. Nous partons faire un trail qui devrait nous permettre de rencontrer des orignaux.

Petit panneau d’information au sujet de la Berce du Caucase. On en est pourtant loin…

Le chemin traverse une végétation luxuriante et les fougères sont immenses. C’est très beau !

Nous arrivons au sommet !

Nous n’avons pas croisé d’orignaux (on ne vous raconte pas le nombre de fois où le correcteur a voulu remplacer orignaux par originaux 🤣🤣) mais un petit tamia rayé bien occupé à ramasser les miettes laissées par les randonneurs.

Il n’est pas tout seul à dîner 😜 !

Le parc compte plus de 25 sommets culminant à plus de 1 000 mètres, dont le Mont Jacques-Cartier à 1270 m.

Après avoir bien profité du beau spectacle de la nature au soleil couchant, nous attaquons la descente 😁.

Et au détour du chemin… les oreilles d’un orignal ! (pas original, vous suivez 😉)

La chance est avec nous… il se lève et nous pouvons l’admirer ! 600 kilogrammes, alors il est conseillé de rester à distance de quatre longueurs de bus (sic)

Contents de notre belle rencontre, nous regagnons le parking. Les bivouacs étant interdits dans le parc, nous passerons la nuit en bord de mer à Saint-Anne-des Monts.