30 juin et 1er juillet : La Gaspésie (1/3)
4 et 5 juillet : La Gaspésie (3/3)

181345 km : Après un petit déjeuner à la boulangerie La Pétrie, nous partons visiter le Bioparc de la Gaspésie-Bonaventure. Le Bioparc est un parc animalier qui abrite une quarantaine d’espèces animales que l’on pourrait rencontrer aux détours de nos balades au Canada 😁.

Quelques-uns ont bien voulu se laisser photographier comme le raton-laveur…

Le loup noir…

Le coyote…

L’orignal

On a surpris l’ours en pleine sieste 😁 !

Nous assistons ensuite au repas des otaries. Dès qu’elles ont vue les soigneurs arriver en voiturette, les otaries se sont mises à sauter dans tous les sens. C’est un spectacle amusant à voir.

C’est le moment où les otaries s’amusent et sautent pour récupérer la nourriture car sinon, elles tournent en rond dans leur petite piscine.

Habitués au parc animalier de Sainte Croix situé en Moselle, nous avons été déçus par le Géoparc qui, à nos yeux, ressemble plus à un grand zoo. En empruntant un sentier d’un kilomètre, nous avons fait le tour du parc et de ses locataires…

Un insectarium se trouve également sur le site du Géoparc. Nous découvrons de jolies tarentules bien velues… jolies de loin et derrière la vitre 🤣 !

En poursuivant notre visite de l’insectarium, nous voyons une sorte de branche tressée où se déroule un va-et-vient de fourmis. Il s’agit de fourmis Atta. Elles découpent des petits morceaux de feuilles qu’elles transportent ensuite jusqu’à leur fourmilière. Ces feuilles sont utilisées pour cultiver un champignon qui leur sert de couveuse et de nourriture.

Toutes ces fourmis transportant un petit morceau de feuille sur leur dos est un spectacle assez graphique !

Après les insectes, nous croisons une petite tortue.

La visite terminée, nous prenons la route. Nous nous arrêtons à la poissonnerie de Paspébiac faire quelques petites emplettes 😜 !

Après avoir demandé l’autorisation aux propriétaires, Raymond et Isabelle, nous bivouaquons au phare du Cap d’Espoir, pas loin de la ville de Percé.

Le phare (1939) est fermé mais grâce à Raymond, nous pourrons le visiter.

Raymond et Isabelle nous ont aussi gentiment autorisés à bivouaquer au plus près de la mer. Nous avons assisté au ballet des fous de Bassan et des  cormorans au soleil couchant 🤩

Il y a, à proximité des falaises, des bancs de poissons énormes et les fous s’en donnent à cœur joie. Certains poissons, visibles sur la photo, semblent quand même trop gros pour les fous… Il paraît que ce sont des bars rayés. 

Des canards marins, mais toujours pas de baleine 😭 !

181478 km : Après avoir dit au-revoir à nos charmants hôtes et fait quelques photos de drone,

nous prenons la route en direction de Percé.

Mais avant d’arrivée à Percé, une halte s’impose au Fumoir Monsieur Émile. Il paraît qu’on y trouve le meilleur saumon fumé de Gaspésie. Nous y ferons quelques achats 😜 !

La ville de Percé doit son nom au Rocher Percé. Samuel de Champlain mentionne ce lieu dès 1603 sous l’appellation « Isle Percée ». Le 17 juin 1845, une arche du Rocher Percé s’écroule ce qui lui donne son aspect actuel. A l’origine, il y avait 2 arches.

Le Rocher Percé est l’une des plus grandes et des plus spectaculaires arches naturelles du monde. Il s’étend sur 471 m avec des parois rocheuses de 85 m de hauteur et un trou de 10 m de diamètre.

Nous irons ensuite prendre un peu de hauteur en faisant l’ascension du belvédère du Mont Ste Anne… 340 mètres ! 

Du belvédère, nous avons une belle vue sur le Rocher Percé et l’île de Bonaventure. L’île héberge la plus importante colonie de fous de Bassan au monde. Après réflexion, nous avons décidé de ne pas y aller. Nous avons déjà eu la chance d’observer ces beaux oiseaux lorsque nous étions à Terre-Neuve, au cap Sainte Mary’s.

Aux 16ème et 17ème siècle, le mont Sainte Anne s’appelait la Table-à-Rolland à cause de son sommet plat et carré. Son élévation importante et surtout, sa visibilité du large à plus de 100 km de la côte, en firent le point de repère par excellence des nombreux marins basques, néerlandais, bretons et normands. C’est ainsi qu’au gré du temps et des marées, ce phare naturel devint mieux connu des marins sous le vocable de Sainte-Anne, patronne des pêcheurs. C’était un haut-lieu de pèlerinage. Le pèlerinage annuel du 26 juillet, fête de sainte Anne, inauguré en 1892, se perpétua jusque dans les années soixante.

Sur le chemin du retour, nous avons une belle vue sur le Rocher Percé.

Nous bivouaquerons sur une plage à Barochois en compagnie de pêcheurs de saumons, de morues et de bars rayés.


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2 Commentaires

  1. Jean 08/07/2024 à 9h44- Répondre

    Joli contact au plus près de la nature, même si le contexte prête moins au rêve qu’a la facilité.
    Pas courant d’avoir un phare sur son terrain.
    Chez nous, c’est un phare de mobylette qui traîne dans un coin du jardin 😁.
    Bonne continuation les amis.
    Nous vous embrassons 😘😘

    • Marc et Geneviève 10/07/2024 à 18h49- Répondre

      On a enfin du réseau, alors on te répond 😉 Merci pour ton message. Les canadiens sont adorables. Un phare de mobylette, on est un peu déçu 🤣🤣

      Bises à vous deux

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