169523 km : Le vélo semble être le moyen de transport favori des villageois. Il faut reconnaître qu’il y a très peu de circulation automobile et les cyclistes peuvent se déplacer en toute sécurité 😊.
Beau contraste de couleurs… la pluie n’est pas loin !
Les bas-côtés des routes sont bien entretenus, on voit rapidement que la Hongrie a des capacités économiques supérieures aux pays précédents.
Et voilà… il pleut !
De superbes pistes cyclables bordent les routes nationales.
La signalétique dédiée aux cyclistes est très présente.
Des faisans déjeunent dans le champ.
Nous ferons une halte à Máriapócs pour visiter la basilique gréco-catholique Saint-Michel. L’Église catholique lui donne le statut de basilique mineure le 25 mars 1948, et la Conférence épiscopale catholique hongroise la reconnaît sanctuaire national sous le nom de sanctuaire Notre-Dame-des-Douleurs depuis le 1er décembre 2005.
Très belle porte d’entrée dans la basilique.
La basilique possède une immense et somptueuse iconostase de 15 m de hauteur, ornée d’or. Lors de son premier voyage en Hongrie en 1991, Jean-Paul II est venu ici pour contempler ce chef-d’œuvre. L’iconostase date du 19ème siècle.
L’intérieur est joliment décoré et les vitraux sont de toute beauté.
Máriapócs est également un lieu de pèlerinage. On y vient de toute la Hongrie prier la Vierge Noire pleurante exposée sur cette icône qui n’est qu’une copie. L’originale se trouve dans la cathédrale Saint-Etienne de Vienne (Autriche).
Pour la petite histoire : Afin de remercier la Vierge pour son évasion miraculeuse des prisons tuques, un habitant local fit réaliser en 1696 un tableau de la Vierge en action de grâces. Au cours de la messe, le 4 novembre 1696, l’image de la Vierge Marie versa des larmes. Cette lacrymation durera quinze jours et se prolongera par intermittence jusqu’au 8 décembre. Elle s’accompagnera de nombreux miracles. Comme la réalité miraculeuse des faits est reconnue, l’empereur d’Autriche Léopold Ier, qui est aussi roi de Hongrie, demanda alors le transfert de l’icône miraculeuse à Vienne. Depuis son transfert, aucune larme n’a plus jamais coulé de ses yeux, par contre ceux de la copie ont pleuré 2 fois en 1715 et en 1905 !
Elle accueille chaque année entre 600.000 à 800.000 pèlerins de rite latin ou byzantin.
Nous reprenons ensuite la route en direction de Debrecen. A peine garés sur un des grands parkings de la ville, passage très sonore d’un vol de grues cendrées au-dessus de nos têtes, cap vers le sud-ouest. Cela nous rappelle que le grand festival international de photos animalières et de nature de Montier-en-Der (où il y a des dizaines de milliers de grues) aura bientôt lieu, mais nous ne serons pas encore rentrés. Mince 🙁
Nous prenons le bus pour nous rendre au centre-ville. Dobre Zliem (sol fertile) était le nom attribué à cette région par les slovaques qui y étaient installés avant le 9ème siècle, ce qui aurait donné son nom à la ville de Debrecen. C’est la 2ème ville de Hongrie après Budapest. À partir de 1536, les habitants de Debrecen optèrent pour la religion réformée. La ville devint un centre calviniste d’où son nom de « Rome Calviniste ». En 1693, l’Empereur Léopold 1er lui octroya le statut de ville royale indépendante.
Notre première visite sera pour le Collège Réformé (Debreceni Református Kollégium). Cet édifice fût bâti entre 1803 et 1806 puis agrandi entre 1870 et 1874. Il succéda à un établissement créé en 1538 qui, dès sa construction, eut une grande renommée. Il fut et resta longtemps le plus important établissement d’éducation du Nord de la Hongrie, aidé et soutenu par la noblesse, mais aussi par les financiers de l’époque et bien sûr par l’Église réformée. Avant la construction du collège actuel, l’école existait sur le même emplacement. Jusqu’à la fin du 18ème siècle, la discipline y était sévère, les élèves devaient se lever à 6h du matin.
Le musée du Collège Réformé est principalement consacré à l’histoire du collège dont le renom était tel que les étudiants venaient de presque tous les pays d’Europe.
Le musée dispose d’une très belle bibliothèque. L’escalier en bois pour y accéder a dû en voir passer des élèves car il est aussi vieux que le bâtiment !
Aujourd’hui, la bibliothèque conserve 600 000 documents imprimés, quelques 35 000 pièces manuscrites, un riche fonds d’incunables d’environ 143 exemplaires dont un bel ensemble de Bibles et de titres à caractère religieux, mais aussi des livres pratiques et des classiques de l’Antiquité (on signalera un superbe exemplaire de la Cosmographie de Ptolémée). Un grand nombre de ces éditions viennent de Venise, les autres de Bâle, d’Allemagne du sud et des villes italiennes.
Heureusement qu’il y a quelques traductions en anglais parce que, franchement, le hongrois ne ressemble à rien de ce que nous connaissons.
Mobilier d’une salle de classe du 18ème siècle. Nous nous assoirons dessus pour regarder une courte vidéo sur le déroulé de la journée d’un étudiant (l’écran n’est pas d’époque 🤣)
A 16h, nous aurons la chance d’assister à un très beau coucher de soleil qui illumine les façades d’une belle couleur oranger
La Grande Église Réformée (Nagytemplom). Elle peut accueillir jusqu’à 3000 fidèles. Construite en 1822, elle est le plus grand sanctuaire protestant de Hongrie. Elle est malheureusement fermée.
Le Modem (Centre d’art moderne et contemporain) est le plus grand lieu de Hongrie dédié à l’art contemporain en dehors de la capitale.
Le Musée Déri est consacré à l’histoire de la Hongrie. Le musée abrite les plus grandes œuvres de l’un des artistes les plus célèbres et les plus célèbrés de Hongrie, Mihály Munkácsy, ainsi que l’immense collection d’objets rassemblés par Frigyes Déri, principal donateur du musée et décédé en 1924.
Sa belle façade comporte une colonnade de style Empire et les quatre bronzes à l’entrée (Grand Prix de l’exposition de Paris en 1937) sont de Ferenc Medgyessy, à qui la ville a dédié un autre musée.
Un chêne majestueux orne l’esplanade.
La figure en bronze de style moderne de Lőrinc Szabó (1900-1957, poète et traducteur hongrois) qui a étudié pendant un certain temps au Collège réformé.
Que c’est beau une ville la nuit !!
Juste en face de notre arrêt de bus se trouve le théâtre Csokonai. Il est le théâtre le plus ancien et le plus grand de Debrecen. Il doit son nom à l’un des premiers dramaturges hongrois de l’ère moderne, Mihály Csokonai, qui a vécu et créé plusieurs de ses œuvres à Debrecen. Il a ouvert ses portes en 1865.
Nous passerons la nuit sur le parking de la Fónix Arena, là où nous avons laissé notre camion pour notre tour de ville.
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2 Commentaires
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Hello les amis
Pour nous cette année sera notre première visite au festival de Montier en Der
En espérant que nous ne serons pas déçu
Bonne suite de voyage
Jean-Marc
Bonsoir les amis. Comme c’est une première, quelques suggestions 😉 : Prévoir au minimum deux jours sur place, si possible trois voire quatre pour pouvoir assister aux conférences (il y en a sur différents sites). Privilégier les gros sites le jeudi et le vendredi, les photographes exposants sont plus « frais » et disponibles alors que le samedi et le dimanche, c’est la foule. Utiliser les navettes, elles sont gratuites et cela évite de devoir bouger le véhicule entre tous les sites d’exposition et d’être garés loin. Nous bivouaquons habituellement derrière le haras place de la Courterie ou près de l’hippodrome (normalement c’est indiqué). Si tu as un reflex Canon ou Nikon, fonce à Giffaumont le jeudi matin, tu pourras le faire nettoyer gratuitement par leurs soins. Vous devriez vous régaler les yeux 👍😊 Bonne découverte.