8 novembre : Debrecen
10 novembre : Tokaj

169641 km : Nous quittons ce matin notre grand parking de centre-ville, très calme au demeurant, pour mettre le cap plein Ouest et rejoindre le Parc National de l’Hortobágy distant de seulement 40 kilomètres.

Ce parc national est le plus grand des parcs nationaux de Hongrie. Il a été créé le 1er janvier 1973 sur un domaine de 52000 hectares, pour être ensuite progressivement agrandi : en 2020, il s’étendait ainsi sur 80000 hectares. Le parc est une réserve de biosphère de l’Unesco depuis 1979 et il a été inscrit en 1999 sur la liste du patrimoine mondial sous le nom « Parc national de Hortobágy – la Puszta ».

La puszta (du terme slave pustynia ou пустыня : «désert») est un type de steppe ou de prairie typique du bassin carpatique en Hongrie. Pâturages et marais alternent avec des terrains sablonneux. C’est un paysage traditionnel ouvert, composé d’une végétation herbeuse sauvage, touffue et buissonnante. Les oiseaux adorent 🐦🦅🦢🦤🦩

Le parc est traversé par la rivière Hortobágy que l’on peut franchir grâce au Pont des neuf arcs. Il est joli, les hongrois l’adorent paraît-il mais bon, c’est juste un pont…

Le centre d’information touristique (pas facile à trouver) nous a proposé de nous emmener en petit bus électrique jusqu’à une zone du parc où nous pourrions voir quelques animaux de la faune locale.

On ne sait pas exactement à quoi s’attendre et nous sommes les seuls participants du jour. Il semble que l’on ne puisse pas se promener partout pour des raisons de sécurité, et une sorte de parc animalier protégé par des clôtures électriques permet de faire une balade découverte. Il est difficile, sans être locuteur hongrois, et hors saison, de comprendre ce que nous pouvons faire ici. Et au centre d’information, on a clairement eu le sentiment que l’on dérangeait…

Quoi qu’il en soit, nous avons vu des canards colverts,

des cigognes blanches,

avec bottines rouges… Quelle élégance 😉 !

des oies rieuses,

des grues cendrées,

des pélicans,

des chevaux de Przewalski,

des aurochs, ancêtre des races actuelles de bovins domestiques et dont la descendance sauvage est désormais éteinte,

des renards roux,

des sangliers,

des loups,

des hiboux,

des faucons crécerelles,

des vautours,

et d’autres rapaces dont on n’a oublié le nom 😭 mais on vous met quand les photos 😉

La plupart des animaux ont de l’espace pour se déplacer dans le parc. Les plus privilégiés sont les chevaux de Prewalski et les aurochs. Par contre, les rapaces, à notre avis, manquent un peu de place pour évoluer. Il leur est difficile de voler. Certains se cognent contre les filets de protection. Il faudrait prévoir des volières plus grandes en fonction de leurs tailles.

Après 1h30 de visite, notre minibus électrique nous ramène directement à côté du camion… service 5 étoiles 😜 ! Nous ferons quelques kilomètres pour trouver un bivouac à l’écart du village avec en joli bruit de fond le cri des grues qui nous survolent.

8 novembre : Debrecen
10 novembre : Tokaj

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