2 août : Péninsule de Dingle 1/2
4 août : WAW 1/2

Aujourd’hui, nous poursuivons notre découverte de la péninsule de Dingle. La route est très sinueuse et étroite 😜…

Et la vue magnifique avec au loin les Skellig Islands.

Au programme aujourd’hui beaucoup de constructions de pierres et pour commencer le Cashel Murphy qui date de 3200 ans avant JC.

Le site se compose de cinq cabanes en ruche, d’une cour, d’un souterrain (pièce souterraine utilisée pour stocker la nourriture et se cacher des ennemis qui approchent) et d’un mur de protection à plusieurs niveaux.

Le soleil entre dans le souterrain pendant l’équinoxe au début de l’automne et à la fin du printemps.

Depuis 3200 ans avant JC, les toits de bois ont disparu. Par contre, les murs de pierres sèches ont très bien résisté. La longévité des constructions utilisant cette technique de maçonnerie sans mortier est vraiment étonnante.

A cette époque, l’Homme était de toute évidence plus petit qu’aujourd’hui.

Cette croix sculptée sur la pierre montre que lieu a été occupé par les premiers chrétiens lors de la christianisation de l’île.

Un dernier coup d’œil sur la côte depuis le cashel et nous reprenons la route.

Nous connaissions les charmeurs de serpents, voici le charmeur de mouettes 😊

Nous visiterons ensuite le Blasket Centre qui retrace la vie des habitants des îles Blaskets situées à quelques encablures de la péninsule de Dingle.

Au loin, on aperçoit les îles Blaskets. Les îles furent habitées par une population de langue gaélique jusqu’au 17 novembre 1953, date à laquelle le gouvernement irlandais ordonna son évacuation, principalement pour protéger ses 22 derniers habitants dont on jugeait la vie trop pénible et trop exposée aux problèmes de santé. La population est passée de 153 habitants en 1841, puis 180 en 1920 à 22 en 1953. Il n’y avait pas d’école, pas de médecin, pas d’église sur l’île… Le bateau était le seul lien qui les rattachait au continent en cas de problème. Compte tenu de cette vie dure et austère beaucoup ont émigré aux États-Unis. Les iles sont maintenant un haut lieu touristique 😜 !

On poursuit dans les pierres avec le Gallarus Oratory. L’oratoire de Gallarus est un petit bâtiment en pierre présenté par l’antiquaire Charles Smith, lors de sa « découverte » en 1756, comme église paléochrétienne du VIIème siècle mais dont la date a été remontée au XIIème siècle par l’archéologue et historien Peter Harbison en 1970. On associe l’édifice généralement à la religion, en tant qu’église, chapelle funéraire ou abri pour pèlerins. Il constitue l’un des sites touristiques les plus visités de la péninsule de Dingle.

Le matériau employé est du grès brun provenant des falaises de la côte, qui se taille aisément et a une grande résistance.

L’édifice, de plan rectangulaire, est formé de quatre encorbellements de pierre, deux longs (servant de gouttereaux), deux courts (servant de pignons), opposés deux à deux, jouant le double rôle de mur porteur et de voûtement. Au sommet de l’édifice se trouve une rangée de dalles qui viennent faire la liaison entre les deux gouttereaux et terminent de couvrir l’espace intérieur. Intérieurement, l’édifice mesure 4,65 m de long sur 3,10 m de large pour une hauteur de flèche de 4,25 m. Extérieurement, il fait 6,86 m de long sur 5,75 m de large. Les murs sont donc assez épais 😉

L’entrée, qui s’ouvre dans le pignon Ouest, est surmontée d’un double linteau. Dans son embrasure intérieure, deux pierres trouées sont fichées dans la maçonnerie au-dessus du linteau pour accueillir un système de fermeture. Le contre-jour de la photo empêche malheureusement de les voir. Ce petit garçon a été surpris de me voir à l’intérieur. J’ai trouvé cette superposition de taille amusante…

L’unique pièce est éclairée par une petite fenêtre dans le pignon Est. La taille de la pierre et son ajustement sont remarquables.

La maçonnerie est non pas en pierres sèches mais en pierres taillées et assemblées avec une fine couche de mortier de chaux (non visible en parement). Les pierres ont été disposées avec un léger angle vers l’extérieur, empêchant l’infiltration de la pluie, technique qui a permis de conserver l’intérieur hors d’eau et en bon état. L’emploi d’un mortier de liaison est visible par les traces blanchâtres qui apparaissent aux interstices entre les pierres à l’intérieur de l’édifice.

Nous passons ensuite quelques kilomètres plus loin par le monastère de Kilmalkedar. Fondé au VIIème siècle, le site comporte une église, une pierre Ogham, un oratoire, un cadran solaire, plusieurs pierres avec des inscriptions, et deux maisons. Ces constructions datent depuis l’époque pré-chrétienne jusqu’au XVème siècle.

Le site est libre d’accès mais on nous surveille 😇

La pluie n’est jamais trop loin 🤪

Sur la route de retour vers Dingle, le Caherdogan Cashel qui présente un mur circulaire dans lequel se trouve cinq pièces en pierres sèches. Il est daté entre le VIIIème et IXème siècle après JC.

L’heure passant et notre route nous ramenant à Dingle, nous décidons de retourner bivouaquer sur le parking de l’église.

2 août : Péninsule de Dingle 1/2
4 août : WAW 1/2

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