12 juillet : L'Irlande
14 juillet : Dublin 2/5

Dublin, nous voilà ! Après 40 mn de bus, nous faisons nos premiers pas dans la ville.

En cherchant un endroit pour manger, nous sommes entrés par hasard dans cette ancienne banque. L’intérieur est magnifique ! Nous ne nous y sommes pas arrêtés pour déjeuner car ils ne servent que des hamburgers…. A la fin  de notre périple Angleterre/Irlande, nous ne voulons pas faire partie des 63% d’obèses 😜.

Après une bonne pizza 😊, nous passons devant la Cathédrale Christ Church de Dublin. La cathédrale fut commencée en 1038 par le roi viking norvégien de Dublin Sigtryggr Silkiskegg. La cathédrale fut entièrement rénovée durant l’époque victorienne. Il est devenu difficile de dire quelles parties de l’intérieur sont véritablement médiévales et quels éléments sont des pastiches victoriens. Elle est la plus ancienne des deux cathédrales de la ville.

Non, Geneviève ne boude pas ! Nous découvrons là un usage de la conduction osseuse que nous n’avions encore jamais vu. En mettant les mains sur les oreilles et les coudes sur la rambarde métallique, vous entendez très bien la musique et les chants diffusés dans l’église. Sympa non ?

La cathédrale Saint-Patrick de Dublin est la 2eme cathédrale de Dublin. Elle est le siège du culte anglican de l’Église d’Irlande.

La cathédrale date du XIIIème siècle exceptées la tour ouest reconstruite en 1370 à la suite d’un incendie, ainsi que la flèche qui date de 1749.

La bibliothèque Marsh est la première bibliothèque publique d’Irlande. Elle date de 1707. Construite à la demande de l’archevêque anglican Narcissus Marsh, elle possède une collection de plus de 25 000 livres et 300 manuscrits allant du XVème au XVIIIème siècle   .

Les livres sont exposées dans deux galeries.  La première galerie abrite 10000 ouvrages ayant appartenu à , un éminent ecclésiastique anglais de la fin du XVIIème siècle. Cette collection est particulièrement riche en ouvrages concernant l’histoire, le droit, la politique, les lettres, les sciences. L’archevêque Marsh a acquis ses livres pour 2500 livres sterling, une somme énorme pour l’époque

Dans toute la bibliothèque, les livres sont rangés dans le même ordre qu’il y a 3 siècles. Chaque section est consacrée à un sujet différent.

Cet exemplaire de la Sainte Bible date de 1714.

Ce livre date de 1707.

Les salles de lecture grillagées ont été conçues pour empêcher les lecteurs de voler les livres. Lorsqu’ils avaient terminé la lecture, ils agitaient une petite cloche pour que l’on vienne leur ouvrir la porte.

Nous poursuivons la journée sur un thème moins littéraire : la Teeling Whiskey Distillery. Cette distillerie a été créée en 2015 par Jack et Stephen Teeling mais leur famille produisait du whiskey depuis 1782. Au XIXème siècle, plus de 37 distilleries à Dublin fournissait jusqu’à 60% du marché mondial. La guerre d’indépendance irlandaise et la prohibition aux États-Unis anéantiront le marché et la dernière distillerie fermera ses portes en 1976. La renaissance a commencé en 2012.

Sachez que les irlandais ont ajouté un « e » à whisky afin de distinguer leur whiskey de celui des écossais et autres, d’une qualité moindre, disent-ils…

3 ingrédients suffisent pour faire du whiskey : de l’orge, de l’eau et de la levure. L’orge peut être maltée ou non maltée. L’orge maltée est en fait de l’orge qui a été chauffée pour germer et dégager de nouveaux arômes et des sucres. Un whiskey peut être produit avec 100% d’orge maltée, ou 100% d’orge non maltée, ou toute proportion maltée/non maltée. La grande cuve ci-dessous est la cuve de clarification qui, après le broyage des grains dans le broyeur humide que l’on voit sur la droite, permet d’extraire en 4 à 6 heures l’amidon par injection d’eau chaude et un lent mouvement de peignes à l’intérieur.

Passage dans des fermenteurs en bois pendant une journée, puis en inox (au second plan) pendant 2 à 4 jours et c’est à ce moment là que les levures sont ajoutées.

Il y a trois alambics en cascade. Chacun d’eux porte le prénom de l’une des trois filles de l’un des deux fondateurs, Jack. Vous avez donc de gauche à droite : Alison (15000 litres), Natalie (10000 litres) et Rebecca (9000 litres). Ces alambics, fabriqués à la main en Italie, sont en cuivre car celui-ci absorbe le souffre et réduit la contamination bactérienne, en sus de ses qualités de conduction thermique.

Ce coffre métallique vitré et fermé à clé est obligatoire au regard de la réglementation. Il permet de voir passer les flux de sortie des trois alambics, de plus en plus clairs et de plus en plus titrés en alcool (25, 55 et 82°C)

Ces tonneaux tronqués ont pour objectif d’illustrer la part des anges, c’est à dire le % du contenant qui s’évapore en fonction de la durée de conservation en fût. Cela peut aller jusqu’à 50%, ce qui influe bien sûr directement sur le prix de vente. Le nom « part des anges » vient des moines qui pensaient que des anges venaient la nuit pour prélever une partie des tonneaux…

Le caveau privé de la famille Teeling, fondateurs de la distillerie.

Les tonneaux de gauche et de droite portent le nom des deux filles du second fondateur Stephen et ont été remplis à leur naissance. Le whiskey sera soutiré pour leur 21 ans.

Il faut maintenant passer l’épreuve de la dégustation. 3 whiskey pour Marc

et un whiskey et un cocktail à base de whiskey pour Geneviève.

Ensuite, un peu de méditation sur les choix possibles 🤪

Il ne nous reste plus qu’à rentrer au bivouac (environ une demi-heure de bus). Le pont à côté de celui sur lequel nous attendons notre bus présente la particularité de posséder des bans face à la rivière Liffey, le tramway passant juste dans leur dos.

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