18 juillet : Konya 1/3

Sur la route de Konya nous croisons de nombreux camions chargés de bottes de paille. Le chargement déborde de tous les côtés 🤪 !

Compte tenu de la charge transportée, de l’altitude (1200m environ), de la température ambiante (autour de 30/32°C) et des faux plats permanents, certains n’hésitent pas à rouler capot ouvert pour améliorer le refroidissement du moteur.

Nous arrivons à Konya en fin de matinée. Nous posons le camion dans un parking gardé, gratuit (merci à la municipalité) et équipé pour les campings-cars à la périphérie de Konya (3 nuits maximum). Pourquoi Konya ? Cette ville ne figure pas dans notre guide touristique 😉. Elle nous a été conseillée par Nacer que nous avons rencontré à Athènes. C’est la ville de Jalal ud Din Rumi, appelé plus souvent Mevlana, le père fondateur de l’ordre des derviches tourneurs. Nous espérons pouvoir assister à une cérémonie 😊.

Nous voilà devant la mosquée Selimyie. Elle date de 1558. C’est l’un des plus beaux exemples de l’architecture ottomane de la ville.

Dans les mosquées, en dehors des moments de prière commune, les enfants jouent pendant que d’autres se réunissent, prient, dorment, ou regardent leur téléphone.

Le musée Mevlâna (turc : Mevlânâ Müzesi) est le mausolée de Djalâl ad-Dîn Muhammad Rûmî. Poète, théologien et mystique persan du 13ème siecle, il a profondément influencé le soufisme. Il est considéré en Orient comme un grand maître spirituel musulman et désigné comme « Mawlânâ » ou Mevlana, ce qui signifie « Notre maître »

C’était aussi la loge des derviches (tekke) de l’ordre mevlevi, plus connu sous le nom de derviches tourneurs.

Le sarcophage de Djalâl ad-Dîn Muhammad Rûmî se trouve dans ce bâtiment. Mevlana est intimement lié à l’ordre des « derviches tourneurs » ou mevlevis, une des principales confréries soufies, qu’il fonda dans la ville de Konya.

Le sarcophage est recouvert de brocart, brodé en or de versets du Coran. C’est un lieu de pèlerinage important.

La mosquée Aziziye est également un bel exemple d’architecture ottomane. Détruite par un incendie, elle fut reconstruite entre 1671 et 1676.

Nous allons ensuite chercher un peu de fraicheur sur la colline Aladin.C’est une petite colline artificielle en plein coeur de la ville. Depuis son sommet, on a une jolie vue sur Konya mais on y vient surtout pour profiter de l’atmosphère très détendue qui y règne.

Après dîner, nous en profitons pour admirer les beaux éclairages de la mosquée Selimyie et de la place.

Nous prenons ensuite un taxi pour retourner à notre bivouac situé à 8 kilomètres du centre-ville. Notre chauffeur turc genre « Speedy Gonzales » nous a ramené en roulant à plus de 80 km/h en ville. Nous n’avons pas vu défiler les kilomètres mais bien entendu crisser les pneus à chaque virage 🤪 … Les stops, feux rouges, clignotants doivent être en option dans le code de la route turque 🤣🤣 ! Coût de la course : 3€