18 juin : Athènes 1/4
20 juin : Athènes 3/4

Ce matin, nous partons visiter l’Acropole. Afin de ne pas nous trouver dans le flot des groupes de touristes, nous décidons de visiter en premier le musée de l’Acropole.

Lorsque les forces ottomanes évacuèrent définitivement Athènes en 1833, le gouvernement grec envisagea la construction d’un musée sur l’Acropole même. Le bâtiment fut construit entre 1865 et 1874. Dans les années 1970, le musée sur l’Acropole montra ses limites. Le Premier ministre de l’époque, Konstantínos Karamanlís décida la construction d’un nouveau bâtiment dans le quartier de Makriyánni, au sud de l’Acropole à 280 m de là.

La construction du nouveau bâtiment fut confiée aux architectes suisse Bernard Tschumi et grec Michael Photiadis. Elle a commencé en septembre 2003, a coûté 130 millions d’euros et a utilisé 16 000 m2 de marbre et 4 390 m2 de plaques de verre pour fournir le plus possible de lumière naturelle. Il a une surface de 25 000 m2, dont 14 000 m2 d’exposition, soit dix fois plus que l’ancien musée. Le musée a été inauguré en 2009.

Construit sur pilotis, le musée préserve et intègre un site archéologique récemment mis au jour et inauguré en juin 2019, à l’occasion du dixième anniversaire du musée.

Dès l’entrée, nous sommes frappés par les volumes des salles.

Le premier étage présente divers objets venant des sanctuaires qui se trouvaient sur et autour de l’Acropole.

Les photos sont interdites dans cette salle, nous aurons juste le temps de prendre une photo d’ensemble avant de l’apprendre ! Les photos sont autorisées dans tout le reste du musée.

Les cariatides originales du baldaquin de l’Érechthéion qui se trouve sur l’acropole d’Athènes. Sur le site, nous ne verrons que des reproductions.

La sculpture est d’une beauté parfaite. On peut admirer le réalisme de la coiffure avec sa tresse et ses ondulations.

Le troisième étage est intégralement réservé au Parthénon. Il est organisé en rectangle, sur le modèle du temple. Ainsi, les métopes, frises et frontons sont visibles par le visiteur exactement comme ils étaient à l’origine. Toutes les parties originales qui se trouvent dans d’autres musées et notamment au British Museum ont été remplacées par des copies. La Grèce essaye de les récupérer pour les exposer au musée d’Athènes mais le British Museum reste, pour le moment, opposé à cette idée de restitution. Par contre, il n’est pas opposé à un prêt lors d’une exposition temporaire.

L’espace vitré apporte beaucoup de lumière et permet d’une part, une belle mise en valeur des objets exposés et, d’autre part, d’avoir une vue magnifique sur la ville et l’Acropole.

La répartition des piliers est dictée en fonction de l’emplacement des vestiges. Une partie du quartier de la ville des 4ème au 7ème siècle est ainsi visible.

Les jupes ou les robes sont à éviter 🤣 !

Nous quittons le beau musée de l’Acropole. C’est très agréable d’y déambuler. Il est très spacieux, lumineux et l’ensemble des objets exposés sont bien mis en valeur. Après un déjeuner grec, nous nous dirigeons vers l’Acropole. Nous voilà devant le théâtre de Dyonisos.

Le théâtre de Dionysos est considéré comme le premier théâtre du monde, berceau du théâtre grec antique et de la tragédie. Il remonte au 5ème siècle avant JC. Le théâtre doit son nom à Dionysos, dieu du vin. Il disposait de 78 rangées de sièges et offrait des places pour 17 000 spectateurs. Les grandes fêtes des Dionysies s’y tenaient chaque année en son honneur. Il s’agissait initialement de chants, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales. C’est là que furent créées les célèbres tragédies classiques d’Eschyle, Sophocle et Euripide.

L’Odéon d’Athènes, construit en 443 avant JC par Périclès, passe pour être le premier monument d’un nouveau genre, l’Odéon, destiné aux spectacles musicaux, mais il servit aussi de bouleutérion, lieu de réunions administratives, électorales ou judiciaires, et se rangerait plutôt dans cette dernière catégorie. Le lieu s’apprête à accueillir un concert mais nous n’arriverons pas à connaître le nom de l’artiste. La sonorité du lieu est surprenante !!

Et nous voilà à l’entrée de l’Acropole. Depuis notre arrivée en Grèce, nous avons compris comment organiser nos visites. Il faut absolument éviter d’y aller de bonne heure car tous les voyagistes proposent les visites à la fraîche et ensuite ils vont visiter les musées. Nous, on fait totalement l’inverse et surtout pas trop tôt 😜 ! Les sites étant ouverts jusqu’à 20h, nous apprécions d’y aller vers 17h et c’est un vrai plaisir !!

L’Acropole est située sur un plateau rocheux calcaire s’élevant au centre de la ville d’Athènes à laquelle elle a longtemps servi de citadelle, de l’Athènes antique à l’occupation ottomane, ainsi que de sanctuaire religieux durant l’Antiquité. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Acropole est actuellement un des sites touristiques les plus visités au monde. Le terme « acropole » (akrópolis) vient de l’adjectif (ákros « haut, élevé ») et du substantif (pólis, « cité, ville »), signifiant ainsi « ville haute ».

Le Parthénon (nom féminin, « jeune fille, vierge »), littéralement « la « salle » ou la « demeure » des vierges » est un trésor grec, situé sur l’Acropole d’Athènes, destiné à la conservation d’une sculpture de la déesse Athéna, que les Athéniens considéraient comme la patronne de leur cité. Réalisé entièrement en marbre pentélique, le Parthénon est à la fois un temple et un trésor, au sens antique du terme. Un trésor est, en Grèce antique, un édifice où l’on dépose des objets de valeur.

Le Parthénon est probablement le temple qui a le plus inspiré les architectes néo-classiques de tendance néo-grecque. Il a servi de modèle dans de nombreux pays occidentaux comme par exemple parlements, assemblées ou palais de justice, mais aussi bibliothèques, universités ou musées. Des travaux sont toujours en cours.

Le Parthénon a été érigé entre 447 et 438 avant JC. Plus de 1 000 ouvriers auraient travaillé sur le chantier qui nécessita 22 000 tonnes de marbre extraits du mont Pentélique situé à 17 km de l’Acropole.

Vue sur le musée de l’Acropole visité ce matin.

Et le parc des Colosses.

L’Érechthéion est un ancien temple grec. C’est le dernier monument érigé sur l’Acropole, avant la fin du 5ème siècle avant JC. L’Érechthéion se compose d’un corps principal, des portiques nord et sud, et de plusieurs annexes. Le corps principal consiste en quatre parties qui ne représentent que la moitié d’un projet initial qui ne fut jamais achevé. Au sud se trouve le fameux portique des cariatides où six statues de jeunes filles drapées servent de colonnes supportant l’entablement.

Plus tard, Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, fit enlever une des caryatides. Cette statue se trouve actuellement au British Museum. Les cinq autres Caryatides se trouvent au musée de l’Acropole, protégées de la corrosion et de la pollution. Les six statues se trouvant sur le site sont des répliques exactes de celles d’origine.

Au 7ème siècle, l’Érechthéion fut transformé en église. Pendant l’occupation franque, le temple est transformé en palais. Au cours de la période ottomane, le temple subit d’autres dommages. En 1463, il fut transformé pour loger le harem du commandant turc de l’Acropole. Et il est toujours debout !!

Après cette belle plongée dans l’histoire de l’Acropole, nous redescendons vers la ville.

En partant à la recherche du parc des Colosses (que nous ne trouverons pas 🤣), nous découvrons une charmante église orthodoxe

Vue sur la colline de l’Acropole.

Une invitation pleine de poésie 😁

Nous reprenons ensuite le chemin vers notre parking.


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