24 avril : Retour en Croatie
26 avril : Trebinje

Nous sommes arrivés à Dubrovnik hier en fin d’après-midi et ce matin nous allons donc découvrir cette ville inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. Ceinturée de hauts remparts et entourée par la mer sur les 2/3 de son périmètre, la vieille ville de Dubrovnik, surnommée « La perle de l’Adriatique », attire chaque année plus de 4 millions de touristes (pour 44 000 habitants, donc un ratio de 100 environ, et dire qu’en Islande avec un ratio de 10 on trouvait déjà la pression touristique importante…). Il faut dire que son vieux port, ses ruelles étroites, ses petites places, ses pavés brillants, ses églises, couvents, monastères et palais ont de quoi enchanter le visiteur.

Dès l’entrée par la Porte Pile (entrée Ouest de la ville), on sent bien la pression touristique. Cette porte du 15ème siècle était jadis fermée chaque nuit et le pont levis remonté afin de protéger la ville. La ville ne possèdait que deux portes et la seconde suivait bien sûr le même usage.

Passés la Porte Pile, nous arrivons près de la Fontaine d’Onofrio (du nom de son constructeur napolitain en 1438) qui servait de réservoir (d’où sa forme) et de principal point d’approvisionnement en eau pour les habitants. L’eau provenait d’une source située à 12 kilomètres de la ville via un aqueduc en partie souterrain.

En face de la fontaine, l’église des Franciscains du 15ème siècle également, avec un joli portail gothico-Renaissance surmonté d’une Pietà.

L’intérieur, de style baroque, présente une magnifique chaire en marbre sculpté et un bel orgue.

Retour dans la rue principale qui relie les deux portes de la ville sur un axe Ouest-Est. De style baroque très sobre, elle doit son homogénéité aux autorités de la ville qui, suite au tremblement de terre de 1667, ont imposé uniformité de matériaux, hauteur et façade pour la reconstruction.

Les ruelles perpendiculaires vers le Nord se déclinent rapidement en escaliers pour atteindre la partie haute de la vieille ville.

Vue sur les remparts Nord, le fort Minčeta sur la gauche (15ème siècle, très massif avec des murs de 4 à 6 mètres d’épaisseur) et le clocher de l’église Sigurata.

L’église Saint-Blaise (1715) porte le nom du patron et protecteur de la ville. Nous ne pourrons la visiter car elle est fermée.

L’ancien Palais du Conseil majeur de style néogothique (19ème siècle) est aujourd’hui le théâtre municipal et abrite au rez-de-chaussée un café très couru des ragusains (Dubrovnik n’était à l’origine qu’un petit hameau croate sur la côte et la partie où nous sommes une petite île nommée Ragusium qui, après remblais au 11ème siècle de l’actuelle rue principale qui était un bras de mer, ne fit plus qu’une seule ville : Dubrovnik)

Le Palais du recteur (mélange de style des 15ème et 17ème siècle, suite au séisme de 1667 mais, comme si cela ne suffisait pas, aussi suite à de multiples explosions de poudre stockée là) est un des plus beaux édifices de Dubrovnik.

Deux mots sur le recteur qui vivait là (vous allez sourire) : Durant toute la période de la République, le recteur était le représentant de la ville et vivait là. Il était élu pour un mandat d’un mois, reconductible une seule fois par période de deux ans. Il devait emménager là avec sa famille durant son ministère et avait interdiction de sortir pour échapper ainsi à toute influence extérieure et tentative de corruption. Il recevait chaque soir les clés des deux portes de la ville, les gardait la nuit, et les remettait le lendemain matin pour rouvrir la ville.

La Place Gundulič où se tient les matins le marché aux fruits et aux légumes. L’après-midi, c’est plutôt terrasses.

Il n’est jamais trop tard pour préparer Noël 🎅 😜 !

L’église Saint-Ignace-de-Loyola (1699) est une copie de St-Ignace de Rome.

Dans cette église se trouve une représentation de la grotte de Lourdes, ce qui est rare.

La façade du collège des Jésuites et son escalier baroque de 1738.

La Cathédrale de l’Assomption (début 18ème siècle) d’inspiration romaine.

L’intérieur est très lumineux avec d’énormes retables en pierre et marbre.

Le trésor de la cathédrale : dans un décor doré un peu exubérant, on peut y admirer les fameux reliquaires de Saint Blaise (12ème siècle) accueillant tête, bras et jambe du Saint. On les promène en procession lors de la fête du Saint, le 3 février.

Nous poursuivons dans les ruelles de la ville.

Ce pied de vigne qui monte le long de la façade a 200 ans. La photo est difficile à faire car les stores des restaurants recouvrent entièrement les ruelles sur toute leur largeur.

En sortant des remparts, on voit bien la zone construite qui est très limitée par la pente.

Vue sur le port et son eau transparente. De nombreuses excursions dans les îles environnantes sont proposées.

Les bancs sur le quai sont très prisés, et nous sommes en basse saison…

Dernière vue sur les fortifications avant de rejoindre le camion.

Aujourd’hui, Dubrovnik est la ville la plus prospère, la plus chic et la plus chère de Croatie. Le tourisme a pris une telle ampleur qu’il est question, pendant certaines périodes, de limiter l’accès à la vieille-ville. Hors-saison vivement conseillé 😉

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2 Commentaires

  1. JC 26/04/2023 à 19:46- Répondre

    👍😘

    • Marc et Geneviève 02/05/2023 à 11:06- Répondre

      C’est beau mais très touristique. En pleine saison cela doit de la folie 😱 !

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