15 mai : Skopje

Ce matin, nous partons à la découverte de Skopje, la capitale de la Macédoine du Nord. Au fil de son histoire, elle a connu la domination romaine, byzantine et ottomane. Elle redevient serbe en 1912, puis est intégrée à la Yougoslavie en 1918. Elle devient capitale de la République socialiste de Macédoine après la Seconde Guerre mondiale, puis capitale de la Macédoine lorsque celle-ci devient indépendante en 1991. Elle totalise aujourd’hui 544 000 habitants soit un quart de la population du pays.

Depuis notre parking, pour rejoindre le centre-ville, nous traversons Central Park, un très joli et étendu espace vert.

Un peu de street-art.

La flore n’est pas en reste en ce milieu de printemps.

Nous arrivons directement dans la ville nouvelle. Cela se voit !

Le siège du fournisseur national d’électricité avec ses colonnes monstrueuses.

La cathédrale Saint-Clément d’Ohrid qui est l’un des rares exemples au monde d’une cathédrale orthodoxe d’architecture moderniste. Elle a de plus été réalisée sous le régime communiste entre 1970 et 1990. Elle peut accueillir 6000 personnes.

Le lustre central pèse 5 tonnes.

Nous découvrons une ville où des dizaines de statues, peut-être plusieurs centaines même, jalonnent toute la ville. C’est vraiment étonnant. Voici par exemple la statue du guerrier à cheval.

Bien arrosée 😉

La fontaine Philippe II de Macédoine.

Le monument Defenders of Macedonia de 2001

Le monument Presidium of ASNOM (L’Assemblée anti-fasciste pour la libération du peuple macédonien créée fin 1944)

La statue de la plongeuse.

La sculpture Attentators of Solun & Gemidzhii Monument et dans le fond le musée d’archéologie avec ses belles colonnes.

Le Pont des Civilisations avec plein de statues, là aussi magnifique !

Le Pont de l’Art avec tout ses écrivains, poètes, chanteurs,…

La rivière Vardar sépare la ville en deux. Vue sur le Théâtre National Macédonien.

Le Ministère des Affaires Etrangères.

La Porte de Macédoine (21 m de haut) rend hommage à de nombreux héros nationaux depuis l’Antiquité jusqu’au 20ème siècle. C’est le monument le plus cher du projet Skopje 2014 (6,2 millions d’euros) et à ce titre le plus visé par les manifestants de la Révolution colorée en 2016.

Le Mémorial Mère-Teresa qui comprend sa statue 😉 et une exposition dans le bâtiment juste à droite sur la photo. On peut y découvrir la vie de la sainte, son œuvre, sa célébrité mondiale, sa béatification en 2003, …

Une autre statue, de cire cette fois. Très ressemblante.

Nous montons ensuite à la Forteresse de Skopje pour avoir une vue sur toute la ville. Des fouilles archéologiques ont montré que certains de ses éléments dataient au moins du 2ème siècle avant JC. Au premier plan, le bâtiment de droite est le Ministère des Travaux Publics, le bâtiment de gauche est le siège d’un autre fournisseur d’électricité.

En partie détruite par le tremblement de terre de 1963, la forteresse ne semble plus guère entretenue et seul le tour des remparts présente un intérêt.

Cette statue est intitulée Force, Gloire et Victoire. Une de plus 🙂

Quand on vous dit qu’il y en a partout !

Là, pas de statue, nous sommes à la Mosquée Mustafa Pacha.

Nous redescendons ensuite dans la vieille ville ottomane « Čaršija », la mieux préservée des Balkans. Nous plongeons en ambiance orientale. Çarşi veut dire bazar en turc. Pour les ottomans, le Çarşi devait permettre les échanges à travers l’Empire et de de développer les centres urbains des régions conquises.

La rue des joailliers brille de mille feux.

Nous passerons aussi par la rue des coiffeurs. J’en profiterai pour une petite coupe, qui fût une véritable expérience… Je ne vous en dis pas plus, je vous la raconterai de vive voix à l’occasion car c’est trop dense pour en faire une description écrite. Geneviève était pliée en deux 🙄😂

Retour au camion, à nouveau par Central Park, avec 18 kilomètres au compteur. Ouf 😅