20 juillet : Konya 3/3

Ce matin, petite balade dans le grand bazar. On y trouve de tout.

Jolie boutique (photo prise avec l’autorisation du propriétaire, ce qui ne transpire pas sur la photo 😉)

Nous passerons également par la halle du marché aux primeurs.

A l’entrée de cette mosquée, une toile plissée oblige les pratiquants à se courber en entrant.

Le Centre de recherche sur la civilisation Irfan (IRFA) est une organisation qui vise à éduquer des individus bénéfiques pour la société 😊 en préservant les beautés héritées de notre civilisation et en les faisant revivre conformément à leur originalité. Le centre a été construit conformément à l’art islamique turc traditionnel. Des artistes y travaillent également et présentent leurs œuvres.  

Juste à côté un immense amphithéâtre en plein air.

Nous continuons notre balade en traversant le cimetière voisin. Celui-ci est très verdoyant. Contrairement à notre pratique, seul l’entourage et la pierre tombale sont minérals. La tombe en elle-même est plantée.

Petit repos à l’ombre, loin d’être éternel 😉

La densité des sépultures est très importante.

Elle a un long chemin devant elle, mais ne risque pas de se faire écraser ici.

En fin de journée, nous assistons à une cérémonie de sema, la cérémonie religieuse des derviches tourneurs. C’est la raison pour laquelle nous sommes restés une journée supplémentaire à Konya.

L’ordre Mevlevi ou Mawlawiyya (en turc Mevlevilik ou Mevleviyye) est un ordre musulman soufi fondé au 13ème siècle par Jalal al-Din Rumi (plus connu sous le nom de Mevlana) à Konya. Ses membres sont souvent appelés «derviches tourneurs» en référence à leur danse appelée samā (ou sema), dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie.

Le soufisme a été interdit par la loi en septembre 1925 par la nouvelle république de Turquie Ataturk. Ainsi, la loge derviche de Konya est devenue le Musée Mevlana. Bien que les loges soufistes aient dû fermer, les pratiques religieuses de l’ordre Mevlevi ont perduré en Turquie, mais de manière privative. Le soufisme est toujours officiellement illégal en Turquie, les cérémonies Sema sont donc souvent mise en avant comme des événements culturels et historiques, et non religieux. Il arrive donc que des personnes n’ayant aucun lien avec l’ordre Mevlevi se prennent pour des « derviches tourneurs », souvent pour le divertissement de touristes. Ce n’est pas le cas ici.

Petit clin d’œil de la lune au dessus de la mosquée Selimiye.

Évidemment nous ne sommes pas seuls à vouloir prendre quelques photos 🙄

Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu’il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras, la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le but de recueillir la grâce d’Allah, celle de la main gauche dirigée vers la terre pour l’y répandre. L’origine de cette manifestation reste inconnue.

Cependant, l’islam orthodoxe réfute catégoriquement ce type d’agissements, assimilés à des innovations religieuses.

La cérémonie s’achève.

Et en mouvement et en musique cela donne :

La cérémonie est terminée, Geneviève a la chance de pouvoir immortaliser ce moment.

Cette cérémonie clôture magnifiquement notre petit séjour à Konya que nous quitterons demain matin.