3 juin : Journée bunkers
5 juin : Butrint

« L’Œil bleu » (en albanais : Syri i Kaltër) est une source d’eau et un phénomène naturel qui constitue une importante attraction touristique en Albanie. L’eau bleu clair de la rivière permet de voir à plus de cinquante mètres de profondeur. Des plongeurs y sont descendus mais on ne sait toujours pas quelle est la profondeur réelle du trou karstique. Surtout que le débit est tout de même de 18 m3 par seconde 😯 mais à l’été 2004, la source s’était temporairement tarie.

Une libellule de la même couleur que la rivière…Quel mimétisme !

Nous partons ensuite en direction de Gjirokaster située à 35 km plus au Nord. La ville fut probablement construite autour d’un château vers le 12ème siècle. La ville faisait partie du despotat d’Épire au 14ème siècle avant de passer sous domination ottomane en 1417. Elle est construite sur le flan de la vallée où s’écoule la rivière Drino.

À l’époque de l’Empire byzantin, elle était commercialement connue sous le nom d’Argyrópolis «ville d’argent» en raison des reflets de ses toits de lauze grise sous la pluie.

Aujourd’hui, la ville est surtout connue pour ses maisons fortifiées. Lieu de naissance du dictateur Enver Hoxha, Gjirokaster fut déclarée « ville musée » sous son régime, ce qui lui a permis de conserver son aspect du 19ème siècle. C’est aussi celle du célèbre écrivain Ismaël Kadaré, fervent opposant au dictateur.

La citadelle que nous allons visiter. Une forteresse maintes fois remaniée s’eleve ici depuis le le 8ème siècle. Son apparence actuelle est dûe à Ali Pasha et remonte à 1811. Ali Pacha, dit de Janina ou parfois de Tepelena (vers 1750 – 5 février 1822), est le gouverneur d’origine albanaise de la région de l’Épire pour le compte de l’Empire ottoman. Il tente de se rendre indépendant au début du 19ème siècle en initiant une guerre asymétrique avec l’Empire ottoman. Il a aussi combattu contre Napoléon 1er. Ses aventures sont reprises par Alexandre Dumas dans sa collection « les crimes célèbres » et sa fin violente apparaît de façon romancée dans Le Comte de Monte-Cristo. Victor Hugo en parle aussi dans « Les Orientales ».

L’entrée de la citadelle

Juste après l’entrée, se trouve une longue galerie remplie de pièces d’artillerie de la seconde guerre mondiale.

Le musée militaire expose des armes anciennes et retrace la résistance communiste face à l’invasion nazie durant la seconde guerre mondiale.

Vues sur l’esplanade du château.

La tour de l’horloge rajoutée par Ali Pasha se détache dans le ciel.

Le bâtiment est composée de grandes coursives voûtées assez impressionnantes.

La partie nord, construite en 1929 sous le règne du roi Zog 1er, a servi de prison pour incarcérer ses opposants puis par la Wehrmacht (500 détenus y partageaient 50 cellules) et durant le régime communiste d’Enver Hoxha. Les graffitis et les inscriptions sur les murs rappellent les moments terribles vécus par les prisonniers,

ainsi q’une plaque apposée sur le mur de la prison.

L’ancienne entrée du château.

On aperçoit les imposantes maisons forteresses datant de l’époque ottomane.

La maison Zekate est une maison forte construite en 1811.

Belle vue sur Gjirokaster depuis le dernier étage de la maison.

On sent que la vie devait être très raffinée. L’intérieur est chaleureux.

Il est l’heure de dîner, aussi nous redescendons vers le Bazar qui est le cœur de la ville.

Le quartier est très animé car, comme on peut s’en douter, l’endroit est très touristique 😉 ! Les lumières éclairent joliment les façades.

Après ce bon moment passé a deambuler dans la ville, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2006, nous rejoignons notre bivouac. Nous en profitons pour admirer Gjirokaster à la tombée de la nuit.

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