5 juin : Bonavista

177590 km : Ce matin, la pluie a cessé et nous en profitons pour nous rendre au phare.  Le brouillard donne une belle ambiance au lieu.

Le phare du Cap de Bonavista a été construit en 1843. Pour des générations de marins, dans la nuit noire le long de cette côte, le phare du cap Bonavista était le seul lien à la terre. Il a été en service jusqu’en 1963. Le phare a été reconnu lieu historique provincial en 1970.

Nous découvrons, avec surprise, 4 renardeaux endormis au pied du phare. Nous les approcherons discrètement afin de ne pas les perturbés, même si la corne de brume, très puissante, juste au dessus ne semble pas les incommoder.

Le phare de Bonavista est, parait-il, un excellent endroit d’où on peut observer des baleines et des icebergs. Pas facile d’observer les baleines au loin avec la brume 🤪… Ce sera encore une journée sans mais nous ne désespérons pas d’en voir prochainement 😁 ! Même sans les baleines, le spectacle de la nature est encore au rendez-vous 🤩 ! Et nous avons vu 4 beaux renardeaux.

Un petit coucou à John Cabot (Giovanni Caboto) avant de partir. Le célèbre navigateur italien aurait découvert Terre-Neuve (1497) en arrivant par la péninsule de Bonavista.

A quelques kilomètres du phare, nous faisons une courte pause au parc provincial de Dungeon pour admirer deux belles arches.

Avant de reprendre la route, nous avons fait une petite halte au port de Bonavista à la recherche du bateau de pêche de Lloyd. Nous l’avons localisé grâce à l’accueil très sympathique des marins présents.

Malgré le temps incertain, nous décidons de nous rendre au point de départ du Skerwink Trail qui se trouve à 45 km de Bonavista. C’est une boucle de 5,3 km qui se fait à travers la forêt boréale et le long des falaises. Ce sentier fait partie des plus belles randonnées de Terre-Neuve.

La vue depuis le haut des falaises est magnifiques !

Ces planches en bois nous évitent de prendre des bains de pieds 🤣.

Nous traversons la forêt boréale. Il s’agit d’une forêt dominée par les conifères (pins, sapins et melèzes) avec une présence discrète de feuillus (bouleaux).

Une colonie de cormorans niche au sommet de cet îlot rocheux.

En face, se trouve la ville de Trinity où nous irons bivouaquer.

Les passages humides et glissants sont aménagés avec des planches en bois ou des escaliers.

Le phare de Fort Point.

Nous voilà sur la plage qui marque la fin de notre balade. La nature a juste laissé une lame verticale au pied de la falaise. Un miracle géologique.

« Petit » étang sur le chemin de retour au camion. Et toujours personne…

Le bivouac du soir à Trinity ne s’est pas passé comme prévu. A peine installés, une dame est venue frapper énergiquement à notre porte. Elle nous a expliqué, un peu énervée, que nous étions sur une propriété privée et que nous n’avions pas le droit de rester là. Nous sommes très vigilants à ce sujet et avant de nous installer, nous avions bien vérifié qu’il n’y avait aucun interdiction particulière… Après avoir reconnu notre bonne foi, elle nous a conseillé de nous rendre sur le parking du phare de Fort Point accessible par une piste… Elle fût de très bon conseil 🤩 ! Mais cela, vous le verrez demain 😉